n°862.Dans le monde arabe, le Maroc bientôt seul face à l’Iran ?

Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, le Maroc a, le 1er mai 2018, annoncé la rupture de ses liens diplomatiques avec l’Iran. A l’époque, le Maroc invoquait une collusion entre le Hezbollah, allié de Téhéran, et le mouvement séparatiste du Front Polisario.

Selon Bourita, le Maroc disposait de « preuves solides et que des noms et des faits spécifiques confirment le soutien du Hezbollah au Polisario pour cibler les intérêts du Maroc  ». Mieux, le ministre avait affirmé que le Royaume a « des preuves et des données » accablant au moins un diplomate à l’ambassade iranienne en Algérie, d’avoir participé, « pendant au moins deux ans », comme « facilitateur » entre le Hezbollah et le Polisario à des actions pour former des soldats séparatistes dans « des actions de guérilla urbaine et les attaques contre le Royaume du Maroc ».