
n°629.En échange de consulats étrangers à Laâyoune et Dakhla, le Maroc délie les cordons de sa bourse
Depuis plus d'un an, le Maroc a abattu un joker diplomatique : quoi de plus fort en symboles qu'un consulat dans un territoire pour lequel le royaume ferraille pour asseoir sa souveraineté et pour davantage la légitimer aux yeux de la communauté internationale ? Aussi, depuis 2019, le Maroc obtient à tour de bras l'installation de représentations diplomatiques dans les deux principales villes de ses provinces du sud : Laâyoune et Dakhla.
Jusqu'à présent, on y compte 16 pays consulats ouverts, majoritairement de pays africains, là où l'effort diplomatique de Rabat est incessant : À Dakhla, ce sont la Guinée équatoriale, la Gambie, la Guinée, la République de Djibouti, le Liberia, la Guinée-Bissau, le Burkina Faso, tandis qu'à Laâyoune, on trouve l'Union des Comores, le Gabon, Eswatini, la République Centrafricaine, Sao Tomé-et-Principe, le Burundi, la Côte d'Ivoire, la Zambie et enfin en guise de gros lot les Émirats arabes unis. Et ce n'est pas fini, d'autres pays amis y ont déjà réservé leur parcelle...
Cette frénésie a-t-elle un sens ? s'interrogeait Le Desk en janvier dernier. A l'époque, l'action s'inscrivait dans une logique offensive face à la situation de point mort où se trouvait le dossier du Sahara Occidental au sein des instances onusiennes.

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