
n°400.En Tunisie, la jeunesse continue de s’immoler par le feu, faute de perspectives
Abderrazak Zorgui s’est immolé par le feu lundi 24 décembre à Kasserine, ville déshéritée à l'ouest de la Tunisie. Il a brûlé sa vie en s’aspergeant d’essence, huit ans, à une semaine près, après l’immolation le 17 décembre 2010 de Mohamed Bouazizi, le vendeur ambulant de Sidi Bouzid, qui allait déclencher en moins d’un mois l’effondrement du régime dictatorial de Zine el-Abidine Ben Ali et un vent révolutionnaire du Maroc au Yémen.
Ce que l’Histoire retiendra comme le « printemps arabe », une traînée de soulèvements populaires contre des dirigeants autoritaires qui a notamment gagné l'Égypte, la Libye ou encore la Syrie, tenant en quatre mots : « du pain, du travail, la liberté, la dignité ».

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