
n°254.La Tunisie, victime collatérale des tensions dans le Golfe ?
Saoussen Ben Cheikh est une victime collatérale de la dernière décision du ministère des transports tunisien. Voyageant de Washington vers Tunis, en transit à Abu Dhabi dimanche 24 décembre, cette Tunisienne devait prendre le premier vol pour Tunis lundi 25 décembre. Mais son pays natal a décidé de suspendre les vols de la compagnie Emirates, au départ et à l’arrivée de l’aéroport de Tunis Carthage, « jusqu’à ce que la compagnie soit capable de trouver la solution adéquate pour opérer ses vols conformément au droit et aux accords internationaux », d’après le communiqué officiel.
Comme une centaine d’autres Tunisiens, Saoussen Ben Cheikh a dû trouver une alternative pour rentrer chez elle : elle passera par Le Caire et mettra près de trois jours pour y arriver. « J’en veux un peu aux autorités parce qu’en prenant cette décision, ils ne se sont pas rendu compte que cela allait handicaper des centaines de Tunisiens qui tentent de rentrer avec cette compagnie », déclare-t-elle au téléphone à Mediapart. Elle est victime, non pas de l’interdiction faite aux Tunisiennes de monter dans un avion émirati, mais de la réaction de Tunis.

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