
n°763.Le gouvernement Akhannouch à l’ère des influenceurs du net
« Il y a 22 millions de Marocains qui ont des comptes sur les réseaux sociaux et, qui à travers leur smartphone, sont connectés à l’actualité. Personne ne peut aujourd’hui passer à côté de ce public », explique le chef d’une entreprise de communication. Un argument-massue qui n’est pas pour déplaire au gouvernement d’Aziz Akhannouch, dont les ministres, essentiellement technocrates, sont peu rompus aux contraintes particulières de la communication politique classique.
À telle enseigne que l’actuel exécutif semble désormais placer au même rang journalistes, société civile, syndicats et influenceurs sur Facebook, Instagram, Twitter et autre TikTok . Pour convaincre les Marocains à s’ouvrir à l’école publique, le ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa n’a pas ainsi hésité à réunir, le 31 mars, une poignée d’influenceurs, qui ont même été invités à formuler des propositions sur la réforme de l’école. « Cette idée est souvent soufflée aux ministres par des agences de communication, qui travaillent régulièrement avec des influenceurs sur tout et n’importe quoi. Ça va d’une recharge de téléphone à un produit cosmétique en passant par la réforme de l’éducation », schématise un communicant en contrat avec un département de l’actuel gouvernement.

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