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21.04.2024 à 03 H 58 • Mis à jour le 21.04.2024 à 04 H 08 • Temps de lecture : 16 minutes
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n°968.Mi-mandat d’Akhannouch : les tares de l’offensive de Benkirane

L’ajournement du bilan à mi-mandat du gouvernement Akhannouch devant le Parlement n’a pas empêché le PJD de présenter sa propre évaluation critique de l’action de l’Exécutif. Mais la manœuvre qui visait à rétablir la crédibilité du parti de Benkirane relégué dans l’opposition est révélatrice d’autres enjeux au sein de la mouvance islamiste. Décryptage

Attendu le 17 avril pour présenter le bilan à mi-mandat de son gouvernement, Aziz Akhannouch ne s’est pas présenté à l’Hémicycle. Une absence qui n’est pas due à un « agenda chargé », comme cela a pu être avancé par lui ou certains de ses ministres à d’autres occasions manquées au perchoir : cette fois-ci le report de la séance plénière conjointe est à imputer, de sources parlementaires, au « retard dans l’atteinte d’un consensus dans la composition des nouveaux organes de la Chambre des représentants ».


Dans l’opposition, le Parti de la justice et du développement (PJD) n’a pas, pour sa part, hésité à présenter sa propre lecture critique de l’action gouvernementale lors d’une conférence tenue la veille. Il avait auparavant fait circuler un rapport de 70 pages dans ce sens qui donnait déjà le ton sur sa jaquette : « érosion de la confiance, accroissement de la précarité, frein au développement ».

 

Devant une forêt de micros, Abdelilah Benkirane, en djellaba et tarbouch a ouvert les hostilités par cette touche de victimisation dont il a fait sa signature. « Nous avons jugé essentiel de trouver un moyen de confronter ce gouvernement et son chef, que nous considérons directement responsable pour ce qui est arrivé au PJD depuis 2016 et le fameux blocage  », lança-t-il. L’ex-chef du gouvernement défait par les siens en 2017 puis par les urnes en 2021, a voulu ensuite se montrer beau joueur : « Nous avons déclaré après les élections que nous n’allions pas faire barrage à Akhannouch alors qu’il n’avait pas encore entamé son mandat (…) Nous lui avons laissé une année entière et évité de le critiquer sévèrement ».


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