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27.03.2024 à 19 H 50 • Mis à jour le 27.03.2024 à 19 H 50 • Temps de lecture : 9 minutes
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n°963.Nouvel examen du permis de conduire : la NARSA à la peine face au fiasco

Le nouvel examen théorique pour l’obtention du permis de conduire suscite un tollé depuis son entrée en vigueur ce lundi. Entre dénonciations et trolls des candidats et éclaircissements et démentis de la NARSA, les professionnels des auto-écoles, sondés par Le Desk, se disent perdus face une réforme qu’ils doivent naviguer « à l’aveugle » et dont les premiers résultats ont été « catastrophiques »

Le 25 mars, un premier groupe de candidats ont passé l’épreuve théorique pour l’obtention du permis de conduire. Ils ont ainsi eu à découvrir pour la première fois les grandes nouveautés apportées par le nouveau système d’examen. Nouvelle plateforme, nouvelle banque de questions avec augmentation substantielle du nombre des questions (de 600 à 1 000) et puis des salles d’examen équipées en caméras de surveillance individuelles, sans parler de l’utilisation de voitures intelligentes lors des épreuves pratiques… Ce nouveau système d’examen, précédé par la mise une place d’une nouvelle plateforme de formation, devait rehausser les standards des connaissances et d’évaluation des futurs conducteurs, ou comme l’avait formulé l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA), « préserver la valeur de l’examen ».


Cependant, la première journée des épreuves a réservé une surprise aussi bien pour les candidats que pour les auto-écoles : des taux de réussite « des plus bas » jamais observés. Alors que sur les réseaux sociaux les critiques se sont multipliées, tantôt sous forme de doléances et tantôt de trolls sur la nature des questions posées, les résultats de cet examen ont laissé tout le monde en émoi. « Les chiffres qui tombaient au fur et à mesure étaient affolants, et puis le bilan national en fin de journée est venu confirmer nos pires craintes », déplore Nourredine Safadi, président de la Fédération marocaine d’enseignement de conduite et sécurité routière affiliée à la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).


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