S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk
En clair
Toutes les réponses aux questions essentielles de l’actu

Connectez-vous

Mot de passe oublié ?

Abonnez-vous !

Découvrez l'offre de lancement du Desk

60 DH
1 mois
Découvrir les offres
02.10.2023 à 13 H 28 • Mis à jour le 02.10.2023 à 13 H 28 • Temps de lecture : 16 minutes
Par

n°903.Ponts d’or, contrats longue durée … des prodiges binationaux en proie à la naturalisation

Pendant que l'Arabie Saoudite recrute les meilleurs joueurs du monde pour ses grands clubs perfusés de pétrodollars de son Fonds d'Investissement public, le Qatar et l'Émirats arabes unis optent pour la naturalisation, déguisée d'abord en onéreux transferts, dont sont concernés nos Lionceaux

Les puissances du Moyen-Orient se disputent le leadership footballistique de la région. Si l'Arabie Saoudite se tourne vers le recrutement de superstars du ballon rond pour son championnat, depuis que le Fonds d'investissement public du Royaume a dégaine son chéquier, la stratégie dans les pays voisins comme le Qatar et les Émirats arabes unis est différente.


Les Saoudiens misent sur des valeurs sûres, des vedettes comme Cristiano Ronaldo, Neymar ou encore Sadio Mané qui auront un effet immédiat sur la popularité du championnat à travers le monde. Depuis ces arrivées, le championnat saoudien est désormais diffusé en France par Canal+, alors qu'en Angleterre, en Allemagne et en Autriche, la plateforme de streaming DAZN a emboîté le pas au géant français comme le rapporte le Daily Mail, qui évoque une affaire conclue avec l’agence IMG à hauteur de 500 000 dollars pour les deux prochaines saisons. Prix de lancement l’oblige, IMG qui détient les droits de commercialisation du championnat saoudien, fait les efforts financiers nécessaires pour que la compétition soit diffusée dans le plus de pays possibles.


En parallèle, il était donc logique de voir que les deux voisins et principaux rivaux de l’Arabie Saoudite dans la région, le Qatar et les Émirats arabes unis, réagir à cette ébullition du football saoudien. Au lieu de jouer des coudes pour recruter les superstars sur un terrain glissant sur fond de tensions géopolitiques, le Qatar et les Émirats préfèrent prendre tout le monde à contrepied, et miser sur la jeunesse. Une stratégie connue, qui avait certes montré ses limites, mais qui consiste au recrutement des jeunes talents en post-formation, leur permettre de jouer avec les grands grâce à des contrats longs et onéreux, avec des chiffres qu’ils ne toucheront pas ailleurs à leur âge.


Sauf que l’intention non-affirmée et non dite derrière certains de ces contrats, bien qu’ils paraissent anodins et parfois bénéfiques pour des joueurs de moins de 23 ans, est la naturalisation. Du déjà-vu, sauf que cette fois-ci, les deux pays du Golfe ne visent pas seulement des joueurs moyens, mais bien des profils au-dessus du lot en Europe, et nos Lionceaux sont concernés.

Abonnez-vous pour continuer la lecture

à partir de 40 dh par mois

(facturé annuellement)

Choisir une offre

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.