S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk
En clair
Toutes les réponses aux questions essentielles de l’actu

Connectez-vous

Mot de passe oublié ?

Abonnez-vous !

Découvrez l'offre de lancement du Desk

60 DH
1 mois
Découvrir les offres
17.02.2020 à 02 H 01 • Mis à jour le 17.02.2020 à 02 H 01 • Temps de lecture : 7 minutes
Par

n°558.Que cherche le Maroc avec le blocus économique de Ceuta et Melilla ?

Rabat s’est engagé depuis quelques années dans une politique d’asphyxie économique des enclaves espagnoles de Ceuta (Sebta) et Melilla, provoquant une destruction de l’emploi précaire des « femmes mulets » et une chute drastique du commerce informel tenu par des « baronnies ». Une politique qui trouve ses raisons dans une volonté de changer la donne sur ce point de contact noir avec l’Union européenne. Explications

En octobre 2019, le Maroc décidait unilatéralement de fermer le poste-frontière aux marchandises entre la ville de Fnideq et l’enclave espagnole de Ceuta (Sebta). Une mesure qui a stoppé nette l’activité économique de la zone, portant un coup fatal au commerce illicite transfrontalier. Premières victimes de cet embargo qui ne dit pas son nom, les « femmes-mulets », qui traversaient quotidiennement la ligne de démarcation, harnachées de dizaines de kilos de ballots de contrebande sur leur dos.


Début janvier, un rapport parlementaire avait été présenté à Rabat pour dénoncer les conditions de travail « épouvantables » des « porteuses de marchandises » assurant le transit de la cité espagnole vers le Maroc, chargées de vêtements, produits alimentaires et ménagers…


Des « femmes-mulets » certes débarrassées de leur fardeau, mais dénuées d’alternatives. Et des commerces qui baissent leur rideau les uns après les autres, suscitant une crise socio-économique « sans précédent », selon les témoignages recueillis par la presse espagnole et l’Agence France-Presse (AFP).

Abonnez-vous pour continuer la lecture

à partir de 40 dh par mois

(facturé annuellement)

Choisir une offre

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.