n°558.Que cherche le Maroc avec le blocus économique de Ceuta et Melilla ?
En octobre 2019, le Maroc décidait unilatéralement de fermer le poste-frontière aux marchandises entre la ville de Fnideq et l’enclave espagnole de Ceuta (Sebta). Une mesure qui a stoppé nette l’activité économique de la zone, portant un coup fatal au commerce illicite transfrontalier. Premières victimes de cet embargo qui ne dit pas son nom, les « femmes-mulets », qui traversaient quotidiennement la ligne de démarcation, harnachées de dizaines de kilos de ballots de contrebande sur leur dos.
Début janvier, un rapport parlementaire avait été présenté à Rabat pour dénoncer les conditions de travail « épouvantables » des « porteuses de marchandises » assurant le transit de la cité espagnole vers le Maroc, chargées de vêtements, produits alimentaires et ménagers…
Des « femmes-mulets » certes débarrassées de leur fardeau, mais dénuées d’alternatives. Et des commerces qui baissent leur rideau les uns après les autres, suscitant une crise socio-économique « sans précédent », selon les témoignages recueillis par la presse espagnole et l’Agence France-Presse (AFP).
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