
n°501.«Sang neuf»: les têtes d’affiche sur le départ
Les rumeurs allaient déjà bon train depuis quelques mois au sujet d’un éventuel remaniement ministériel. Dans son discours à l’occasion de ses vingt ans de règne, Mohammed VI l’a annoncé pour « la rentrée » et exige « du sang neuf ».
Le roi, a pour ce faire, chargé le chef du gouvernement de lui soumettre « des propositions visant à renouveler et enrichir les postes de responsabilité, tant au sein du gouvernement que dans l’administration, en les pourvoyant de profils de haut niveau, choisis selon les critères de compétence et de mérite ».
Dans ce mercato technocratique, plusieurs têtes vont donc rouler dans la sciure et les paris sont ouverts. Si l’on passe au filtre des critères imposés par le roi : nouveauté, jeunesse, initiative etc., croisés aux secteurs qu’il veut sortir du marasme : santé, éducation, agriculture, investissement et fiscalité entre autres, les principales figures gouvernementales et de l’administration qui en ont la charge, sont donc particulièrement visées.
Aziz Akhannouch libéré pour affronter le PJD
Pilier du gouvernement, mais aussi grand pourfendeur du PJD qui en dirige la coalition, l’homme d’affaires fortuné et président du RNI, Aziz Akhannouch, devrait ainsi naturellement quitter le gouvernement après douze longues années à l’agriculture…

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