
n°815.Un Sommet d’Alger vide de sens pour une Ligue arabe plus fracturée que jamais
Alger espérait réaliser une démonstration de force lors de son Sommet arabe qui s’est clôt ce mercredi 2 novembre. Mais force est de constater que malgré ses efforts pour la « réunification des rangs », thème choisi par le président Abdelmadjid Tebboune, la Ligue arabe ressemble plutôt à un simple club de nations peu engagées qui se réunissent annuellement pour répéter les mêmes litanies à propos de « la centralité de la cause palestinienne », « l'action arabe commune » ou encore « le rôle important des pays arabes face aux défis majeurs auxquels est confrontée l’humanité ». Les divergences multiples sur des thèmes tels que la réintégration de la Syrie à la Ligue, les interférences turques et iraniennes et la résolution de la crise libyenne ont une nouvelle fois apporté une bonne raison de croire le vieil adage selon lequel « les arabes sont d’accord pour ne pas être d’accord ».
Pour sa 31ème session du Sommet, l’Algérie comptait mettre l’accent sur les questions palestinienne et syrienne. Trois semaines plutôt, le Palais de la Mouradia pensait avoir réussi un coup de maître en rassemblant dans la capitale algérienne 14 factions palestiniennes - dont le Hamas et le Fatah rivaux - divisées depuis plus de 15 ans dans l’objectif de signer un accord de réconciliation.

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