Aterian dévoile de nouvelles découvertes de cuivre dans son projet à Tata

Une tranchée creusée par Aterian à Agdz. Crédit: Aterian

Nouveaux résultats positifs pour le projet d’Aterian à Tata. La société britannique minière qui exploite qui développe 17 projets sur quelque 897 km2 au Maroc, a annoncé des découvertes supplémentaires sur le projet de cuivre sédimentaire de Tata, l'un des quatre projets cuprifères à haute priorité d’Aterian au royaume.

Les travaux de terrain récemment menés sur le projet cuivre Tata, situé dans la région de l'Anti-Atlas, ont permis d'obtenir « des résultats prometteurs  », avec des découvertes supplémentaires de minéralisation cuprifère et l'élargissement de la longueur du filon minéralisé à 32 km, fait savoir la compagnie dans sa dernière mise à jour opérationnelle.

Au total, 152 échantillons composites de roches prélevés ont été analysés. Parmi ces échantillons, 56 (soit 37 %) ont montré des teneurs supérieures à 0,2 % de cuivre, et 21 (14 %) ont présenté des teneurs supérieures à 0,5 % de cuivre. Les valeurs maximales obtenues incluent 1,50 % de cuivre, 9,73 gramme par tonne (g/t) d’argent, 0,12 g/t d’or et 0,19 % de cobalt, détaille Aterian, soulignant que « ces résultats renforcent la conviction d'Aterian que le projet Tata possède un potentiel de grande envergure pour le développement de ressources en cuivre ».

En outre, les nouvelles découvertes comprennent des minéralisations de cuivre sur des épaisseurs apparentes allant jusqu'à 8,5 m au sud et 6 m au nord du projet. « En plus des épaisseurs minéralisées apparentes précédemment rapportées allant jusqu'à 8 m avec 0,87 % Cu, les résultats récents renforcent notre conviction que Tata offre un potentiel à grande échelle et la possibilité de créer de la valeur pour toutes les parties prenantes  », a commenté Charles Bray, président d'Aterian.

La société prévoit de poursuivre les efforts d'exploration dans cette zone, avec un focus particulier sur la cartographie, l’échantillonnage et les études géophysiques pour affiner les cibles de forage et mieux comprendre la structure géologique sous-jacente. « Pour la prochaine phase d'exploration à Tata, nous allons nous concentrer sur la cartographie supplémentaire des transects, l’échantillonnage des roches le long des horizons minéralisés, ainsi que l’échantillonnage des roches sur des cibles encore inexplorées », a aussi indiqué le président.  

Par ailleurs, « des enquêtes géophysiques terrestres seront mises en œuvre pour soutenir la planification des forages, sur la base des résultats de la cartographie de surface et des échantillons, et complétées par une nouvelle interprétation des données géophysiques aéroportées », a ajouté Bray, soulignant qu’« étant donné l'ampleur du projet, nous prévoyons que ce projet prendra encore du temps  ».

Pour rappel, le mois dernier, Aterian annonçait aussi des résultats prometteurs pour son projet Azrar, situé au nord de celui de Tata. Ces résultats indiquaient la présence d’or jusqu’à 2,97 g/t, en plus du cuivre présent dans cette zone. « Ce projet, ainsi que nos autres projets clés à Agdz, Tata et Jebilet Est, ont le potentiel d'apporter une valeur considérable à la société, à ses actionnaires et aux autres parties prenantes », déclarait alors Charles Bray.

En octobre dernier, Aterian avait dévoilé de nouveaux résultats importants de teneur en cuivre sur le prospect de Jebilet Est, à 35 km au nord-est de Marrakech, notamment avec un échantillon de cuivre à 9,25 % prélevé sur une zone encore inexploitée. En 2023, la société cotée à Londres avait réussi à lever 1 million de livres sterling (M£) par l'émission d'actions premium, afin de financer ses opérations d'exploration au Maroc, mais également au Rwanda.

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