Dépistage: les entreprises récalcitrantes exposées à la fermeture (CGEM)

D'après un courrier adressé par le président de la CGEM, Chakib Alj, aux entreprises marocaines, celui-ci annonce que les entités du secteur privé « ne se conformant pas aux dispositifs sanitaires tels que dictés par les autorités locales seront exposées à des sanctions allant jusqu'à l'arrêt de leur activité », indique-t-on.
De plus, dans sa correspondance, le patron des patrons rappelle que « le virus est toujours présent et actif », précisant que « plusieurs foyers de contamination ont été relevés ces derniers jours dans des unités industrielles et commerciales et ce, dans plusieurs villes du Royaume ».
Aux entreprises, Chakib Alj recommande de redoubler de « vigilance en renforçant les dispositifs sanitaires et préventifs mis en place sur les lieux de travail et au niveau des transports du personnel et en veillant à l’application rigoureuse par leurs salariés des règles d’hygiène et de distanciation », affirme-t-il.
Ce mardi, le ministre de l'Intérieur Abdelouafi Laftit, réunissait des responsables de la CGEM et des fédérations. But de la réunion : mobiliser le patronat pour le dépistage massif en entreprises. La CGEM avait été précédemment chargée, sur instructions du roi, de coordonner en partenariat avec le ministère de la Santé et le ministère de l'Intérieur, une campagne de dépistage du Covid-19. Mais nombre de chefs d'entreprises se sont montrés rétifs à dépister leur personnel, d'abord en raison de la question du coût qui est demeurée floue, ensuite parce-que les salariés dans de nombreux cas ont tout simplement refuser de se plier à la mesure, craignant d'être confinés dans un des hôpitaux militaires mis en place pour les patients contaminés.
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