Message vidéo de Tebboune: «l’Algérie est forte, elle est plus forte que certains le pensent»

Le président algérien Tebboune s’adressant à la nation via vidéo Facebook. Capture vidéo

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune s’est adressé ce dimanche à la nation dans un message vidéo diffusé sur Facebook depuis son lieu de convalescence en Allemagne.

Dans un message de quelques minutes, le chef de l’Etat algérien qui paraissait amaigri, a brièvement rappelé avoir été évacué en urgence à l’étranger il y a près de deux mois (le 28 octobre), après avoir été testé positif à la Covid-19. C’est la première apparition publique de Tebboune depuis le 15 octobre.

« Aujourd’hui, grâce à Dieu, aux médecins de l’hôpital militaire (Ain Naâdja) et allemands, je suis sur le chemin du rétablissement. Cela prendra probablement une semaine, deux semaines ou trois semaines, je vais récupérer toutes mes forces physiques. Mon éloignement du pays ne signifie pas que je l’ai oublié. Je suis tout ce qui s’y passe, et lorsqu’il le faut, j’adresse des instructions à la Présidence », a-t-il déclaré.

Tebboune est revenu sur le premier anniversaire de son élection le 12 décembre 2019 en évoquant la poursuite des réformes politiques qu’il a entamées avec la révision constitutionnelle.

« Pour les élections, j’ai demandé à la Présidence de voir avec la commission chargée de rédiger la nouvelle loi électorale pour entamer l’opération prévue après la révision de la Constitution », a-t-il ajouté.

Le chef de l’État algérien a parlé de la situation épidémiologique dans son pays en se félicitant de la décrue des cas de contaminations au coronavirus qui sont passées, selon lui de « 1300 cas par jour à près de 520 cas ».

Pour la situation politique dans la région, et sans faire nommément état de l’évolution des évènements au Maroc (reconnaissance de la souveraineté du royaume sur le Sahara par les Etats-Unis et normalisation avec Israël), « l’Algérie est forte, elle est plus forte que certains le pensent (…) Ce qui passe actuellement était prévu et l’Algérie ne peut être déstabilisée », a-t-il dit, abondant dans la thèse de la menace extérieure qu’avait précédemment développée son Premier ministre, Abdelaziz Djerad qui avait évoqué « une menace visant la stabilité de l’Algérie ».

Sans donner de date précise, le président Tebboune dit espérer qu’il sera « bientôt » de retour en Algérie.

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