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22.07.2021 à 08 H 42 • Mis à jour le 22.07.2021 à 08 H 43 • Temps de lecture : 2 minutes
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Surveillance

Projet Pegasus: Emmanuel Macron tient un Conseil de défense exceptionnel

L’affaire Pegasus prend une nouvelle tournure en France. Les révélations du consortium de médias internationaux mené par Forbidden Stories et assisté par le laboratoire technique d’Amnesty feront l’objet, ce matin, d’un Conseil de défense autour du président Macron. Dans des déclarations accordées ce matin à la radio Franc Inter, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement français, a annoncé « qu'Emmanuel Macron tiendra ce matin un Conseil de défense exceptionnel à l'Élysée dédié à cette affaire Pegasus et à la question de la cyber-sécurité dans notre pays, précisément pour faire le point sur ces investigations .


« Effectivement, il y a des investigations qui ont été lancées. Elles avancent et progressent. Ce que je peux vous dire c'est que le Président de la République suit au plus près ce dossier et prend cette affaire très au sérieux », a précise le responsable français. Il a de plus souligné qu'il s'agit « d'une affaire, si ce qui a été révélé (...)  est confirmé, très grave On est effectivement dans un moment d'investigations et d'enquêtes parce que ce dit l'enquête journalistique c'est qu'un certain nombre de téléphones portables, de responsables politiques, de journalistes, d'avocats, ont été ciblés, cette enquête ne dit pas si tous les téléphones ont été infectés, que si des données en ont été retirées. C'est ça qui est en train d'être regardé », a avancé Gabriel Attal.


Pour rappel, le Maroc a déjà rejeté toutes les allégations contenues dans les révélations du Projet Pegasus. Un premier communiqué du gouvernement, publié le 19 juillet, demandait aussi à présenter« des preuves scientifiques et réalistes ». Le lendemain, un second communiqué condamnait « la persistante campagne médiatique mensongère » et annonçait porter l'affaire devant la justice, « au Maroc et à l'international contre toute partie reprenant à son compte ces allégations fallacieuses ». 


Le 21 juillet, le Parquet général a à son tour diffusé un communiqué où il faisait part de l'ouverture d'une enquête judiciaire supervisée par ses services et confiée à la Brigade nationale de la police judiciaire. L'enquête devrait « révéler les circonstances, les antécédentes et les circonstances de la publication de ces accusations et allégations afin que les responsabilités soit déterminées et que les suites puissent être données », pouvait-on lire.

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