Le Maroc va-t-il tirer les leçons de la crise ? Intellectuels, économistes et autres experts rivalisent de paris sur l’avenir de l’économie marocaine et les enseignements qu’offre la pandémie. Parmi eux : la nécessaire réindustrialisation du pays afin de limiter la dépendance de notre économie aux opérateurs étrangers. Et un des secteurs les plus importants tributaire d’entreprises étrangères est l’emballage métallique.
Une situation d’autant plus incompréhensible que le royaume est le premier producteur et exportateur mondial de sardines en conserve, un marché bien huilé qui consomme un peu plus de 1,3 milliard de boites. Les conserves de légumes, de fruits et l’industrie de la peinture dépendent aussi du secteur de l’emballage métallique. « Cela va frôler les deux milliards de boites en 2021. Il y a une demande très forte et des poissons », nous explique Philippe Imhoos, un expert bien réputé dans le secteur. Lesquelles boites sont produites, à 85 %, par des opérateurs étrangers : L’Américain Crown Packaging (ex-Carnaud) avec près de 60 % de parts de marché, Trivium (ex-Ardagh, Irlandais) avec 20 %, puis l’Espagnol Massily et Mutronic, le seul opérateur marocain dans la course avec moins de 10 % de parts de marché.

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