

Dimanche 5 juin à Rabat. Des confettis volent sur le podium du stade Moulay El Hassan rempli de supporters qui semblent surgir du néant et trop polis pour imiter l’hystérie de Lmagana ou Frimija. Les joueurs, le staff technique et les membres du comité du FUS fêtent leur premier titre arraché au nez et à la barbe du WAC, pourtant leader depuis le début du championnat. Une célébration qui fait grincer les dents de ceux qui ne comprennent pas comment un modeste club a réussi à doubler les grands de la Botola dans le dernier virage. Jalousie, complotite, dénigrement, tous les ingrédients qui font de la mauvaise foi la religion du parfait footeux sont là. Sur les réseaux sociaux, l’évènement déclenche une avalanche de vannes pour chambrer le club. « Un seul triporteur suffit pour ramener tous les supporters du FUS » balance un supporter du Raja sur Twitter, avant de se faire rattraper à la volée par un supporter Fussiste : « L’Angleterre a eu Leicester, nous avons eu le FUS ». Sans mascotte, sans ultras, sans tifos, sans scandales, ni bagarres rangées entre supporters, le FUS semble nager à contre-courant et endosse le rôle du premier de la classe. Une réussite qui n’est pas le fruit du hasard mais le résultat d’un succès programmé, qui tombe à pic dans un pays où le cuir ne tourne pas tellement rond.

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