La journaliste Hajar Raissouni, incarcérée depuis le 31 août pour « avortement illégal » et « débauche », a vu son procès, celui de son fiancé soudanais et de l’équipe médicale - également poursuivis dans cette affaire aux relents politiques, reporté au 16 septembre au terme d’une audience marathon qui a attiré médias nationaux et internationaux, organisations de défense des droits de l’homme, collectifs féministes et groupes de pression en faveur des libertés individuelles et de la dépénalisation de l’IVG.
Les requêtes introduites par la défense de Hajar Raïssouni pour sa mise en liberté provisoire et l’abandon des poursuites ont été rejetées.
La jeune femme de 28 ans qui avait déjà comparu devant le tribunal début septembre avait repoussé les principales accusations portées à son encontre, affirmant n’avoir pas subi d’avortement mais reçu des soins d’urgence pour une hémorragie. Elle a aussi contesté les poursuites pour « relations extra-maritales », celle-ci avait expliqué être en phase d’attente de l’officialisation administrative de son union avec son compagnon, un universitaire de nationalité soudanaise.
De très nombreuses ONG nationales et internationales ont dénoncé une machination doublée d’une arrestation inhumaine qui dépasse la simple application de lois répressives et « moyenâgeuses », dont la société civile demande l’amendement voire l’abrogation complète depuis des années.

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