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14.09.2019 à 19 H 04 • Mis à jour le 14.09.2019 à 19 H 05 • Temps de lecture : 17 minutes
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L’ombre du Qatar plane sur l’affaire Hajar Raissouni

ENQUÊTE Le procès de la journaliste accusée notamment de « débauche » et « d’avortement illégal » s’est ouvert à Rabat. Il mobilise la société civile sur les droits fondamentaux de la personne. Mais la défense de Hajar Raissouni évolue sur une ligne de crête étroite, soucieuse de ne canaliser l’opinion publique que sur certains aspects politiques de l’affaire, soutenue en cela à l’international par une communicante proche du Qatar déjà enrôlée dans le dossier Bouachrine

La journaliste Hajar Raissouni, incarcérée depuis le 31 août pour « avortement illégal » et « débauche », a vu son procès, celui de son fiancé soudanais et de l’équipe médicale - également poursuivis dans cette affaire aux relents politiques, reporté au 16 septembre au terme d’une audience marathon qui a attiré médias nationaux et internationaux, organisations de défense des droits de l’homme, collectifs féministes et groupes de pression en faveur des libertés individuelles et de la dépénalisation de l’IVG.


Les requêtes introduites par la défense de Hajar Raïssouni pour sa mise en liberté provisoire et l’abandon des poursuites ont été rejetées.


La jeune femme de 28 ans qui avait déjà comparu devant le tribunal début septembre avait repoussé les principales accusations portées à son encontre, affirmant n’avoir pas subi d’avortement mais reçu des soins d’urgence pour une hémorragie. Elle a aussi contesté les poursuites pour « relations extra-maritales », celle-ci avait expliqué être en phase d’attente de l’officialisation administrative de son union avec son compagnon, un universitaire de nationalité soudanaise.


De très nombreuses ONG nationales et internationales ont dénoncé une machination doublée d’une arrestation inhumaine qui dépasse la simple application de lois répressives et « moyenâgeuses », dont la société civile demande l’amendement voire l’abrogation complète depuis des années.


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