Said Alj, Omar Alaoui et Morjana Alaoui. À première vue, faire le lien entre ces trois personnalités publiques n’est pas à priori évident. Pour le grand public, entre l’homme d’affaires, l’architecte et l’actrice, pas de point commun sauf peut-être le fait d’appartenir à la bourgeoise casablancaise.
Sauf que les Pandora Papers racontent une autre histoire : leurs destins se croisent en effet en privé, se partageant une société offshore basée aux Îles Vierges Britanniques (BVI), propriétaire d’un yacht à quelques millions de dirhams. Voici leurs histoires.
Le premier est le tout-puissant patron de Sanam, Said Alj. Un groupe multisectoriel, à la fois actif dans l’industrie agroalimentaire par le biais des produits de la mer (Unimer), d’où son surnom de « roi de la sardine », mais aussi avec un pied dans l’industrie à travers Stokvis, spécialiste du matériel de manutention. On lui doit aussi deux grands studios de cinéma implantés à Ouarzazate. Le groupe Sanam détient également plusieurs participations dans des secteurs-clés de l’économie marocaine, dans la finance, le tourisme, la grande distribution ou encore dans l’immobilier.

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