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06.08.2016 à 16 H 11 • Mis à jour le 06.08.2016 à 16 H 35 • Temps de lecture : 2 minutes
Par La rédaction

La polémique enfle autour de la responsabilité des autorités locales

Alors que les opérations d’excavation des ruines de l’immeuble qui s’est effondré hier à Sbata faisant selon un bilan officiel provisoire 2 morts et 22 blessés, la polémique enfle sur la responsabilité des autorités locales. Deux instances institutionnelles sont désormais visées par la critique, celle de Khadija Benchioukh, gouverneur de Ben M’sik Sidi Othman et celle du Conseil de la Ville. La première est vertement prise à partie par la presse, dont Goud.ma, qui, selon un reportage de proximité, a conclu au « laxisme » de l’ancienne patronne de l’Académie régionale de l’éducation et de la formation qui serait « dépassée par une gestion désorganisée et incontrôlée de l’administration territoriale » de la préfecture de Ben M’sik Sidi Othman, où les constructions anarchiques se multiplient, y compris sur les artères principales, comme l’atteste le cas de l’immeuble qui s’est effondré. Selon plusieurs témoins, les immeubles de ce type, passés en R+4 sur simple « autorisation de réfection et de rénovation » pullulent. D’autres, empiètent carrément sur la voie publique, au vu et au su des responsables locaux. Les griefs ne manquent pas non plus à l’encontre du Conseil de la ville de Casablanca qui délivre (comme c’est apparemment le cas de l’immeuble du Café Samar), des sésames sans que le Conseil communal ne soit partie prenante de la décision. De nombreux promoteurs ou simples propriétaires font directement appel à Dar Al Khadamat, (Maison des prestations), entité dépendant du Conseil de la ville pour mener des travaux sans contrôle d’une quelconque commission technique et uniquement par la sollicitation de maçons qui travaillent à la tâche. Selon des témoins du quartier, le dénommé « Lembras », propriétaire de l’immeuble détruit aurait obtenu une autorisation de Dar Al Khadamat, il y a deux ans et a procédé à l’élévation des deux niveaux en 2015, comme l’atteste une photographie disponible sur le site de géolocalisation carte.ma. Ces derniers temps, il aurait profité de la période estivale pour renforcer certains piliers de l’édifice et colmater des fissures apparentes avec l’aide de tâcherons en utilisant des matériaux (ciment et ronds à béton) achetés dans le commerce. Des travaux effectués à la barbe de l’Arrondissement de Sbata, ce qui « interpelle sur la corruption galopante des autorités locales », rapportent des témoins cités dans les médias. Sur la photo, Abdelaziz El-Omari, maire de Casablanca, visitant les lieux du drame hier : la presse estime qu'il a hérité cette situation de son prédécesseur, Mohamed Sajid.

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