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09.12.2022 à 13 H 00 • Mis à jour le 09.12.2022 à 13 H 00 • Temps de lecture : 3 minutes
Par La rédaction

Le génie de Messi contre le collectif des Oranje

Le choc Argentine-Pays-Bas en quart de finale du Mondial 2022 de football, vendredi au stade de Lusail, se résume à un duel entre deux identités footballistiques : l'Albiceleste dont le jeu tourne autour de la star Messi et les Oranje qui s'appuient essentiellement sur leur collectif solide.


Après un début de tournoi maîtrisé pour les Pays-Bas et plus chaotique pour l'Argentine de Messi, les deux équipes s'affrontent dans un classique de la Coupe du monde, qui convoque quelques souvenirs marquants, plus ou moins récents.


En effet, en 1978, l'Argentine de Mario Kempes avait décroché son premier sacre mondial en battant les Pays-Bas en finale, à domicile. Plus récemment, les ciel et blanc se sont de nouveau imposés en demi-finale en 2014, au bout d'un match fermé et conclu aux tirs au but.


Mais l'instant le plus lumineux est venu de Dennis Bergkamp, auteur d'un but de rêve lors du quart de finale remporté par son équipe à Marseille au Mondial-1998.


Outre un billet pour les demies, les deux sélections vont se disputer la suprématie dans ce véritable classique de la Coupe du monde au bilan parfaitement équilibré (deux victoires de chaque côté pour cinq matches nuls).


Au Qatar, sans être époustouflants, les hommes de Louis Van Gaal ont avancé sereinement dans le tableau, avec un match nul contre l'Equateur (1-1) comme seul relatif faux-pas et semblent ainsi monter en puissance après un début de compétition peu emballant.


Fidèles à leur tradition, les Pays-Bas disposent d'un collectif très solide et d'une grande confiance en eux. Ils n’ont pas les plus grands talents individuels au monde, mais ils sont forts en tant qu'équipe.


De même, les Oranje seront portés par l'éclosion de Cody Gakpo, déjà auteur de trois buts au Qatar et par la montée en puissance de Memphis Depay, buteur contre les Etats-Unis en 8e de finale (3-1) après avoir abordé le tournoi à petits pas.


L'Argentine, elle, a débarqué au Qatar avec l'étiquette de premier outsider derrière le Brésil ou la France, mais ce pronostic a été légèrement revu à la baisse après un spectaculaire incident de parcours d'entrée, quand Messi et les siens ont été renversés par l'Arabie saoudite (2-1).


Mais dans la difficulté, les Argentins ont montré qu'ils avaient les idées claires, portés avant tout par leur foi en Lionel Messi, déjà trois fois buteur au Qatar et auteur d'une prestation merveilleuse en huitième de finale contre l'Australie (2-1).


Le talent de Messi et son état de forme exceptionnel restent ainsi les principaux arguments de l'Albiceleste, qui vise un troisième sacre après ceux de 1978 et de 1986, quand Diego Maradona a été décisif au Mexique.


Même s'il est entouré d'un groupe assez inexpérimenté, avec 19 joueurs qui disputent leur première Coupe du monde, Messi n'est pas tout à fait dans la même situation que Maradona.


Les jeunes Enzo Fernandez et Julian Alvarez ont montré qu'ils avaient du talent et Angel Di Maria, forfait contre l'Australie, pourrait revenir. L'absence de l'inépuisable Rodrigo De Paul, essentiel en huitième de finale et incertain à cause d'un problème à une cuisse, serait en revanche un vrai coup dur.


Les Pays-Bas ont éliminé les Etats-Unis (3-1) en huitième de finale, après avoir terminé à la première place du groupe A avec deux victoires et un match nul.


L'Argentine, première du groupe C avec deux victoires et une défaite surprise contre l'Arabie saoudite (1-2) en ouverture, a, elle, battu l'Australie (2-1) en huitièmes.


De Doha, pour MAP, Ali Refouh

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