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13.12.2022 à 15 H 21 • Mis à jour le 13.12.2022 à 15 H 21 • Temps de lecture : 3 minutes
Par La rédaction

Sofiane Amrabat, un guerrier coeur de lion

Incontestablement l’un des meilleurs joueurs en milieu de terrain au Mondial Qatar-2022, Sofiane Amrabat ne cesse de forcer l’admiration des observateurs après ses prestations exceptionnelles avec les Lions de l’Atlas.


Cheville ouvrière de l’équipe nationale, lui qui assure notamment le rôle de casseur et de trait d'union entre la défense et la ligne offensive, Sofiane, frère cadet de Nordin, est le joueur qui a émerveillé par sa classe, son style de jeu et ses interventions qui ont freiné de grandes équipes mondiales, à l’instar de la Croatie, la Belgique, l’Espagne et le Portugal.


Ni Modric, de Bryne, Gavi, ou encore Bernardo Silva n’ont réussi à pénétrer la défense marocaine emmenée en main de maître par l’une des révélations du mondial qatarien et qui continue de crever l’écran à Doha.


Ce natif de Huizen aux Pays-bas, qui évolue actuellement à l’ACF Fiorentina en Italie, a été formé au FC Utrecht. Élu meilleur talent du club, il s'engage au Feyenoord Rotterdam en 2017 et remporte la Supercoupe et la Coupe des Pays-Bas en 2018.


Sa belle prestation avec le Feyenoord a attiré l’attention des responsables du Club Bruges en Belgique, avec qui il a remporté le championnat en 2020.


Le jeune milieu de terrain de 26 ans, qui avait joué pour les jeunes sélections des Pays-bas, avait fait le choix du cœur en optant pour les Lions de l’Atlas au détriment du pays d’accueil.


Sa première sélection date du 28 mars 2017 lors du match amical ayant opposé le Maroc à la Tunisie (1-0). Depuis, il compte à son actif une quarantaine de capes, entre autres, des matches à la Coupe du monde 2018, la Coupe d'Afrique 2021 et la Coupe du monde 2022.


Sa prestation au Mondial, sa rage de vaincre et son envie de toujours être là pour son entraineur, sa sélection et son pays, malgré la douleur et les blessures, montrent, si besoin est, son abnégation et son amour pour sa patrie. Son rendement spectaculaire attise les convoitises des grands clubs européens qui cherchent à s’attacher ses services après le Mondial, notamment Liverpool, Tottenham et le Paris Saint Germain.


Son énergie et sa générosité lui ont valu également les éloges de grands connaisseurs du ballon rond mondial, à l’image de l'entraineur italien Fabio Capello, qu’il a qualifié du « nouveau Gattuso », l’ancien milieu de terrain de l’AC Milan et de la Scuadra Azzurra.


« Si je dois indiquer un nom, en plus de ceux bien connus de Ziyech et Hakimi, je suggère celui d’Amrabat. Il est essentiel pour l’équilibre général et un grand coureur : j’ai lu qu’il avait parcouru plus de quatorze kilomètres contre l’Espagne. Je le considère comme le Gattuso du Maroc », a-t-il déclaré à la presse, après la qualification du Maroc en quart de finale du Mondial.


Si les Lions de l’Atlas n’ont encaissé qu’un seul but, contre leur camp d’ailleurs (contre le Canada), avant d'arriver en demi-finale, c’est en grande partie grâce au génie et à la maestria de ce joueur infatigable, premier rempart devant les défenseurs marocains et qui exécute, en toute humiliation, le schéma tactique de Walid Regragui.


Une chose est certaine, Amrabat et consorts auront deux matches à disputer à Doha pour entrer dans l’histoire. Abstraction faite de leur résultat, le rugissement du Lion de l’Atlas fait peur à n’importe quel adversaire et donne assurance et confiance au public marocain.

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