Media Fail
Un Hercules C-130 de la 123e Airlift Wing C-130 à la base navale de Rota en Espagne avant son décollage le 27 avril 2017 pour l’exercice African Lion au Maroc. – Crédit : US Air Force/ Sergent-chef Phil Speck
Des F-35 pour le Maroc, l’US Navy à Ksar Sghir, une base américaine au Sahara: ce que répond le Pentagone
Des informations régulièrement parues depuis l’été dans la presse espagnole indiquent que le Maroc et les Etats-Unis ont scellé des ententes militaires de nature à impliquer durablement les forces armées américaines au Sahara Occidental. La conclusion de l’accord tripartite entre Rabat, Washington et Tel-Aviv, a ravivé ces allégations. Le Desk a interrogé le Pentagone…
À l'origine
Une série d’articles publiés par le média ibérique El Espanol, s’appuyant sur des « sources militaires marocaines » et parfois « diplomatiques » rendent compte d’une intense coopération militaire maroco-américaine qui accompagnerait l’exécution de l’accord trilatéral entre Rabat, Washington et Tel-Aviv.
Le changement de paradigme au Maghreb, mais aussi en Méditerranée occidentale y est souvent souligné à travers les craintes de Madrid de voir ainsi émerger le Maroc comme puissance régionale susceptible de contrarier, voire nuire à ses intérêts stratégiques, d’autant qu’entre le Maroc et l’Espagne, les relations de bon voisinage sont souvent émaillées de poussées de fièvre, notamment sur les questions migratoires et autour du statut des deux enclaves espagnoles en terre marocaine, Ceuta (Sebta) et Melilla.
L’histoire contemporaine a montré que ces frictions de basse intensité pouvaient en effet déboucher sur une crise ouverte, comme ce fut le cas en 2002 au sujet de l’ilot Perejil (Leïla).
Le changement de paradigme au Maghreb, mais aussi en Méditerranée occidentale y est souvent souligné à travers les craintes de Madrid de voir ainsi émerger le Maroc comme puissance régionale susceptible de contrarier, voire nuire à ses intérêts stratégiques, d’autant qu’entre le Maroc et l’Espagne, les relations de bon voisinage sont souvent émaillées de poussées de fièvre, notamment sur les questions migratoires et autour du statut des deux enclaves espagnoles en terre marocaine, Ceuta (Sebta) et Melilla.
L’histoire contemporaine a montré que ces frictions de basse intensité pouvaient en effet déboucher sur une crise ouverte, comme ce fut le cas en 2002 au sujet de l’ilot Perejil (Leïla).
Abonnez-vous pour continuer la lecture
à partir de 40 dh par mois
(facturé annuellement)
Choisir une offreLe Desk a été le premier à révéler
Choisir une offre
Déjà abonné ? Identifiez-vous
©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.