
Le poste-frontière de Guerguerat. MAP
Guerguerat: les fake news d’une guerre médiatique, marqueurs de l’échec du Polisario
Le Maroc a délogé le Polisario du corridor de Guerguerat qu’il contrôle désormais. Son opération menée sans effusion de sang dans un contexte géopolitique et militaire qui lui est favorable, a poussé le Polisario, ainsi mis en déroute, à choisir une fuite en avant médiatique insensée. Son recours à la propagande sur des actes de guerre imaginaires est révélateur d’un rapport de force au Sahara Occidental totalement à l’avantage de Rabat. Florilège de fake news
À l'origine
Le Maroc a engagé dans la nuit du 12 au 13 novembre ses forces armées stationnées au Sahara pour déloger les éléments du Polisario massés à Guerguerat depuis le 21 octobre. L’opération a consisté à faire évacuer un campement de ses occupants et dégager la route RN1 reliant le poste-frontière de Guerguerat à la Mauritanie. Elle s’est soldée par la mise en place d’« un cordon de sécurité » permettant la reprise de la circulation des personnes et des marchandises sur cet axe routier aussi vital que stratégique.
Le blocus de Guerguerat par le Polisario avait empêché le passage de centaines de camions vers la Mauritanie. EFE
Rabat a obtenu le soutien de nombreux alliés arabes (Emirats, Koweït, Jordanie, Bahrein, Oman, Arabie Saoudite, Qatar) et a suscité des appels à la désescalade de la part des Nations Unies, mais aussi de l’Algérie, partie prenante du conflit au Sahara Occidental et de la Russie, puissance qui adopte depuis des années une attitude de neutralité passive au sein du Conseil de sécurité. Le fait qu’aucun pays n’a condamné la décision du Maroc d’agir au cœur de la zone tampon tracée par les accords de 97-98 a été interprétée comme une victoire pour le royaume et une humiliation pour le Polisario.
Le principal précédent de la tension actuelle à Guerguerat a eu lieu en 2017, lorsque le Maroc et le Front Polisario étaient au bord d'un conflit armé suite à l'intention de Rabat de construire une route à ce point frontalier. En janvier 2018, les deux parties se sont retirées des lieux en raison de l'intervention de l'ONU.
Mais sur le plan médiatique, c’est une autre (véritable) guerre qui fait rage, celle de la désinformation, très largement menée par les relais du Polisario, mais aussi par certains médias algériens. Le Desk en compile l’essentiel.

Rabat a obtenu le soutien de nombreux alliés arabes (Emirats, Koweït, Jordanie, Bahrein, Oman, Arabie Saoudite, Qatar) et a suscité des appels à la désescalade de la part des Nations Unies, mais aussi de l’Algérie, partie prenante du conflit au Sahara Occidental et de la Russie, puissance qui adopte depuis des années une attitude de neutralité passive au sein du Conseil de sécurité. Le fait qu’aucun pays n’a condamné la décision du Maroc d’agir au cœur de la zone tampon tracée par les accords de 97-98 a été interprétée comme une victoire pour le royaume et une humiliation pour le Polisario.
Le principal précédent de la tension actuelle à Guerguerat a eu lieu en 2017, lorsque le Maroc et le Front Polisario étaient au bord d'un conflit armé suite à l'intention de Rabat de construire une route à ce point frontalier. En janvier 2018, les deux parties se sont retirées des lieux en raison de l'intervention de l'ONU.
Mais sur le plan médiatique, c’est une autre (véritable) guerre qui fait rage, celle de la désinformation, très largement menée par les relais du Polisario, mais aussi par certains médias algériens. Le Desk en compile l’essentiel.

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