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05.07.2019 à 21 H 55 • Mis à jour le 05.07.2019 à 22 H 02 • Temps de lecture : 6 minutes
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n°484.Hirak du Rif: le «rapport Benyoub», exercice de révisionnisme d’Etat

Présenté le 4 juillet par Ahmed Chaouqui Benyoub au Forum de la MAP, le rapport élaboré par la délégation interministérielle aux droits de l'Homme sur « les événements d’Al Hoceima » est à sens unique. Il accable les activistes rifains en prenant clairement partie pour le ministère de l’Intérieur et les forces de l’ordre et tente d’enterrer celui élaboré en 2017 par le CNDH sous Driss El Yazami…

Rendu public le 4 juillet, le rapport de 65 pages rédigé par la délégation interministérielle aux droits de l’Homme (DIDH) est présenté comme le « premier rapport officiel » sur les « évènements d’Al Hoceima », ayant agité des mois durant la région du Rif central, épicentre d’une contestation sociale qui a vu ses leaders condamnés à de très lourdes peines de prison.


Tant sur le fond que sur la forme, le document d'Ahmed Chaouqui Benyoub, délégué interministériel aux droits de l'Homme, constitue une tentative manifeste de gommer et de se substituer à celui élaboré en juillet 2017 par le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), alors présidé par Driss El Yazami. Celui-ci avait conclu, à l’instar des rapports produits par des ONG et associations nationales et internationales, à de multiples exactions, d’atteintes aux droits de l’Homme et de cas de torture commis par les forces de l’ordre.


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