Contrôle aérien du Sahara : point de divergence entre Rabat et Madrid ?
Le ministère espagnol des Affaires étrangères assure qu'il ne cédera pas au Maroc la gestion de l'espace aérien au-dessus du territoire du Sahara Occidental, que les deux pays contrôlent actuellement mutuellement.
C'est ce qu'a indiqué une réponse au Parti Popular (PP-droite) au Congrès, diffusée par la presse, dans laquelle les députés du PP ont exhorté le gouvernement à clarifier s'il cédera la gestion complète de l'espace aérien au-dessus du territoire lors de la prochaine réunion de haut niveau (RAN).
La 12e Réunion de haut niveau (RAN), qui a été annoncée pour fin janvier ou début février 2023 par le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita et son homologue espagnol, José Manuel Albares « cristallisera la nouvelle étape de la relation bilatérale initiée après l'adoption de la Déclaration conjointe », indique la réponse.
Le PP a demandé à l'exécutif espagnol si le Maroc a communiqué tous les vols militaires qu'il effectue dans l'espace aérien au Sahara comme convenu par l'Espagne, ce que confirme la réponse, qui précise que « les autorités marocaines informent dûment le ministère des Affaires étrangères, l'Union européenne et la coopération de leurs vols d'État ».
Quant à l’avenir du contrôle aérien géré conjointement par l'Espagne et le Maroc, la diplomatie de Madrid informe que « les pourparlers avec le Maroc dans cette zone ont commencé conformément au point 7 de la déclaration commune du 7 avril », et précise qu’ils « se limitent exclusivement à la gestion de l'espace aérien et la coordination entre les deux afin d'obtenir une plus grande sécurité dans les connexions ».
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