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04.01.2024 à 03 H 43 • Mis à jour le 04.01.2024 à 10 H 36
Par
Justice

La « bande du maire de Fès » poursuivie pour des affaires de corruption

Le maire de Fès, Abdeslam Bekkali encarté au Rassemblement national des indépendants (RNI), son adjoint et parlementaire USFPiste, Abdelkader Boussairi ainsi que 13 autres personnes sont poursuivis depuis le 2 janvier, date de leur comparution devant la Cour d’appel de Fès, pour des faits graves comprenant « la corruption, la constitution de bande criminelle organisée, l’abus de pouvoir, le faux et l’usage de faux et la dilapidation de deniers publics ».


Boussairi et 11 des accusés avaient été arrêtés en octobre dernier. En détention préventive depuis le début du procès, le vice-maire a vu sa demande de libération provisoire rejetée le 7 novembre.


Pour sa part, le président du conseil communal Bekkali, médecin de son état et ex-membre du Parti du progrès et du socialisme (PPS) qui avait succédé à Driss El Azami (Parti de la Justice et du développement) en septembre 2021, est poursuivi en état de liberté provisoire pour « non dénonciation d’un crime », délit pour lequel il risque jusqu’à deux ans de prison.


L’affaire de ce réseau est gigogne et concerne principalement une plainte introduite auprès de la wilaya de la ville par une entreprise de BTP locale, GTR Chourouk portant sur des « irrégularités en matière d’appels d’offres publics ». Cette supplique a donné lieu à une enquête qui s’est élargie à d’autres activités illicites, dont des transactions sur des véhicules en déshérence à la fourrière publique et à des autorisations délivrées illégalement en matière d’urbanisme.


Sur ce dernier volet, le premier vice-président Mouhsine Mounadi Idrissi du parti de l’Istiqlal est accusé d’avoir délivré des « documents administratifs falsifiés ».


La procédure avait été enclenchée par le wali de la région de Fès-Meknès, Essaïd Zniber qui à la constatation des irrégularités avait demandé la révocation du maire, alors que la vice-présidente RNI de l’arrondissement de Saïss, Sara Khaddar avait refusé de signer ces autorisations qui avaient finalement été paraphées par l’adjoint du maire, selon des sources judiciaires citées par la presse locale.


Ces passe-droits concernaient le raccordement de constructions anarchiques au réseau électrique et la transformation d’une habitation privée en école sans respect des normes et à l’appui d’un document de conformité non réglementaire.


Le Conseil de la ville de Fès n’avait pas non plus pu obtenir l’accord du wali pour son budget de l’année 2024. Fin novembre  dernier, le wali Zniber avait opposé son véto pour la troisième fois consécutive à la copie de Bekkali.


Les accusés comparaitront une seconde fois devant la Cour d’appel de Fès pour une prochaine audience fixée au 23 janvier.

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