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03.09.2018 à 00 H 31 • Mis à jour le 03.09.2018 à 00 H 31
Par
Libre parole

L’association Racines scrutée pour avoir abrité «un dîner, deux cons»

Diffusée récemment sur YouTube, le dernier opus en trois volets de la web-émission « un dîner deux cons » qui a réuni autour de la table l’acteur associatif Aadel Essadani, le porte-parole de Human Rights Watch pour la zone MENA, Ahmed Benchemsi, le journalise et militant Omar Radi, l’universitaire Rachid Aourraz, le chanteur Barry et le défenseur des minorités religieuses Jaouad Hamidi, n'a pas tardé à provoquer la réaction des autorités.


Avec Amine Belghazi et Youssef El Mouedden, les deux animateurs de « 1D2C » aux manettes, les convives ont traité, entre deux lampées de bière et quelques rasades de vin, de questions diverses d'actualité plus ou moins récente, allant du Hirak d'Al Hoceima jusqu'aux derniers discours royaux. Des sujets qui n'ont visiblement pas été du goût des autorités qui n'ont pas hésité à prendre contact avec Aadel Essaadani, salarié de l'association « Racines » dont les locaux ont abrité l'enregistrement de l'émission.



« Quelqu'un de la collectivité locale nous a contacté pour me demander des informations concernant les activités et les statuts de notre association », nous explique l'acteur culturel Aadel Essaadani. Il ajoute que la même personne a repris attache avec lui dans un second temps pour un complément d’informations concernant « la situation du bail et le montant du loyer ».


Essaadani, qui doit s’envoler prochainement pour Addis Abeba dans le cadre de ses activités et qui est affairé à l’organisation du festival Jazz au Chellah, précise que son interlocuteur lui a reconnu que l'appel était « sur les ordres du directeur des Affaires générales de la préfecture des arrondissements d'Anfa » et que l’objet de sa requête était en lien avec « 12DC ».


Quelques articles de presse et des commentaires sur les réseaux sociaux avaient auparavant vilipendé le ton employé par les invités, notamment à l’adresse du roi Mohammed VI, et qualifié leur débat « d’immature et sans profondeur ». 


Joint au téléphone, Amine Belghazi, insiste à dire en réplique : « l'objet de l'émission est de libérer la parole, sans tabous ni interdits ».

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