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10.04.2023 à 13 H 53 • Mis à jour le 10.04.2023 à 13 H 53
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Mobilité

Yango, le nouveau service russe de covoiturage, arrive au Maroc

À Casablanca, le nouveau service russe de covoiturage Yango, qui cherche à se déployer au Maroc depuis près d'une année comme révélé en juillet dernier par LeDesk, s'apprête à lancer sa phase de test, apprend-on d'un communiqué. Le Russe était à la recherche d'un lobbyiste, afin de prendre en charge ses relations avec le Maroc et pouvoir traiter avec les autorités locales, avant de lancer officiellement ses services au Royaume.


Filiale du groupe technologique multi-services (moteur de recherche, messagerie, livraison, etc) basé à Moscou Yandex, Yango se présente sous d'autres noms en fonction du pays : Yandex Go ou encore Uber Russia. Le Maroc sera le deuxième pays d'Afrique du Nord, après l'Algérie, à bénéficier des services de Yango.


La société russe est arrivée en 2018 en Afrique, après avoir étendu sa présence sur plus de 20 pays, notamment en Europe, au Moyen-Orient et en Asie centrale, tels que la Norvège, UAE, Finlande, Bolivie, Pérou et bien d'autres, fait-on savoir.


Actuellement, Yango est présent à Abidjan, Bouaké, Accra, Kumasi, Douala, Yaoundé, Dakar, Lusaka, Luanda, Brazzaville, Alger et Kinshasa. « La société a l'ambition de poursuivre son expansion sur le continent et de couvrir un nombre croissant de villes », peut-on lire du communiqué.


« Nous sommes fermement déterminés à investir dans le pays, à créer des opportunités économiques, à développer des infrastructures de transport modernes et à contribuer à la croissance de l'économie locale  », a déclaré Adeniyi Adebayo, directeur de Yango Africa.


« Nous allons bouleverser le paysage au Maroc en offrant des normes de confort, de sécurité et d'accessibilité financière exceptionnelles, répondant à la demande croissante de la population locale », ajoute-t-il soulignant que « l'expansion de Yango vers le Maroc représente une étape cruciale pour l'entreprise qui poursuit son développement sur le continent africain et dans le monde entier  ».


L'application mobile Yango est désormais disponible au Maroc et peut être téléchargée gratuitement dans plusieurs langues, dont l'arabe et le français. Elle permet aux utilisateurs de demander un trajet vers une destination spécifique. Actuellement, Yango ne propose que des paiements en espèces, calculant automatiquement le coût estimé de chaque trajet en fonction de l'adresse de destination saisie par l'utilisateur, précise la source.


Dans le détail, l'application Yango « dispose de ses propres fonctionnalités de routage, de navigation et de distribution intelligente des commandes. Ces fonctionnalités innovantes permettent de réduire le coût du trajet et la durée du trajet pour que les chauffeurs puissent atteindre rapidement les clients et les amener à destination. Un chauffeur peut ainsi enchaîner les trajets les uns après les autres, en passant rapidement au client suivant, tout en finissant le trajet en cours. Cela permet de diminuer le nombre de kilomètres parcourus à vide et les embouteillages en ville. Les itinéraires intelligents de Yango et ses fonctionnalités annexes optimisent le temps des conducteurs et fournissent un service fiable et abordable aux utilisateurs ».


Notons que Yango ne possède ni ses propres voitures, ni ses propres chauffeurs, mais soutient les partenaires locaux et les prestataires de transport dans la fourniture de services aux passagers via l'application.


Ce nouveau service de covoiturage s'ajoute à d'autres installés au Maroc depuis quelques temps, notamment Careem, appartenant à la multinationale américaine Uber, au centre de l'enquête mondiale The Uber Files, qui a annoncé en 2019 le rachat de Careem, présent au Maroc depuis 2015, une année après le lancement de VotreChauffeur.ma, service 100 % marocain cofondé par Ismaël Belkhayat et Jawad Ziyat. 


Dans la foulée, la société française Heetch, co-détenue par la maison-mère parisienne, l'homme d'affaires Hicham Amadi et Youssef Mezouar, fils de l'ancien patron de la CGEM, a lancé ses services au Maroc en 2018, en coordination avec les chauffeurs de taxis qui reprochent aux chauffeurs privés de conduire sans agrément et de pratiquer ainsi une concurrence déloyale.


inDriver, la déclinaison « low-cost » de ces applications a été pour sa part lancée peu avant la pandémie du COVID-19 et se démarque par la possibilité pour les utilisateurs de proposer leurs propres tarifs pour les trajets à effectuer.

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