Fin 2022. C’est la date qui avait été avancée pour le début de la production de vaccins à l’usine de Benslimane, portée à l’époque par la société Sensyo Pharmatech, rebaptisée depuis Maroc Biotechnologies (Marbio).
Octobre 2023, il n’en est toujours rien et les premiers lots de vaccins manquent à l’appel. Ceux-ci devaient être écoulés sur le marché marocain, d’abord pour combler les besoins du ministère de la Santé, et dans une seconde étape, exportés vers d’autres pays africains.
Un projet qui, à l’époque et encore aujourd’hui, dénote par sa nécessité. Il s’agit de doter le Maroc de sa souveraineté sanitaire, le rendant capable d’assurer son approvisionnement en vaccins, pour les besoins conventionnels comme lors de situations d’urgence, à l’instar de la période de la pandémie du Covid-19 où l’acquisition du vaccin anti-coronavirus s’est avérée une affaire complexe.
Dans des déclarations données à la presse, Samir Machhour, présenté à l’époque comme missionné par le Palais royal pour la réussite du projet, annonçait qu’à fin 2022, l’actuelle usine, à savoir Lion 1, devait être en mesure de fournir pas moins de 120 millions d’unités de vaccins.
Après Lion 1, Lion 2 devait suivre, avec une montée en puissance. Puis la phase 3 de Dakhla, devant être entamée à partir de 2023 et s’achever en 2030. Elle consistait en la création d'un pôle africain d'innovation biopharmaceutique et vaccinal au niveau du sud du pays.
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