Devancée par Karim Ben Cheikh au premier tour des législatives françaises dans la 9ème circonscription des Français à l’étranger, la candidate de la majorité présidentielle Élisabeth Moreno aspire à inverser la balance pour décrocher un siège à l’Assemblée nationale. Candidat malheureux dans cette course à la députation, le dissident Mehdi Reddad apporte désormais son soutien à l’ancienne ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes après l’avoir qualifiée au premier tour de « parachutée » et de « touriste de la République ».
Face à l’éventualité d’une victoire du candidat de la Nupes, elle agite le spectre d’une cohabitation qui gèlerait « toutes les décisions qui vont être prises dans les cinq années à venir ».
Au premier tour, vous avez été largement devancée par votre adversaire Karim Ben Cheikh. Comment expliquez-vous ce résultat ?
Vous avez raison de dire que M. Ben Cheikh est arrivé devant moi car c’est la vérité mais je vous rappelle que j’ai fait une campagne de deux semaines pendant lesquelles j’ai pu rassembler beaucoup de personnes. Et, compte tenu des enjeux et des défis auxquels les Français de l’étranger sont confrontés, nous avons besoin aujourd’hui rassembler un maximum de personnes.
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