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25.04.2017 à 07 H 33 • Mis à jour le 26.04.2017 à 16 H 42 • Temps de lecture : 6 minutes
Par La rédaction

25.04 – Jour 16 : Ouyahia préfère l’austérité, Ould Abbès parle encore de Bouteflika, les garanties de Makri

Louisa Hanoune, Secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), à El Oued : « Il faut affronter la culture du désespoir et la déprime politique qui bloquent les horizons aux citoyens. Le mécontentement social actuel ne va pas disparaître tant qu’une fausse minorité gouverne une majorité nationale. Il y a une véritable destruction sociale ». Elle a plaidé pour la réouverture des entreprises publiques pour assurer de nouveaux postes d’emploi, pour un nouveau découpage administratif et pour l’amélioration de la performance scientifique de l’université algérienne.

Abderazzak Makri, président du MSP, à Jijel : « Le désespoir et la déception auxquels appellent certaines parties ne sont pas utiles pour les Algériens. La participation aux législatives permettra de sortir de la crise dont on ressent l’accentuation. Nous ne voulons régler des comptes avec personne, nous ne voulons bousculer personne et nous n’avons aucune vengeance à prendre ». Selon lui, le programme élaboré par son parti est meilleur que celui du gouvernement.  À Annaba, il a estimé que les Algériens doivent affronter aujourd’hui de nouveaux défis liés à la situation économique et aux menaces dans la sous-région « qui exigent la conjugaison des efforts de tous  les enfants du pays pour préserver la patrie ».

Ahmed Ouyahia, Secrétaire général du RND, à Sétif : « La préservation de la stabilité, de la sécurité et de l’unité  du pays exige l’attachement à la proclamation du 1er Novembre 1954, à la référence religieuse nationale et à la politique de réconciliation nationale qui a sauvé le pays et sa population ». Le RND est, selon lui, favorable à la facilitation des procédures d’accès au logement rural,  à l’élargissement des prérogatives des élus locaux et à l’octroi  des projets de développement aux  sociétés nationales en priorité. « Il est préférable d’adopter une politique d’austérité que de s’endetter auprès d’institutions financières internationales », a-t-il souligné.

Djamel Ould Abbès, Secrétaire général du FLN, à Ain Temouchent : « Ni le régionalisme, ni la langue ne peuvent séparer les Algériens. Nous sommes tous des  Algériens. Si nous remportons les législatives, nous assurerons la stabilité et la sécurité du pays. Et, en signe de reconnaissance aux actions du président de la République, également président du FLN, nous devons voter massivement le 4 mai prochain sur les listes de notre parti ».

Abdelmalek Bouchafa, Premier secrétaire du FFS, à Khenchela :  « Le FFS  a boycotté   par le passé plusieurs élections et a participé à d’autres quand, l’Algérie en avait besoin et ce, pour sauver le pays du  danger et non pas pour sauver le système. La démocratie constitue un rempart pour protéger le pays contre les menaces  intérieures et extérieures. La crise en Algérie est avant tout politique et morale avant  d’être économique et sociale“.  Il a fait un plaidoyer en faveur de l’éthique qui « doit être au cœur de la politique ». « C’est l’un des principes du défunt  leader Hocine Aït Ahmed  », a-t-il précisé.

Amar Ghoul, président de Tajamou amal jazair (Taj), à Ouenza (Tébessa) : « Nous sommes favorables à la  création de zones de libres échanges à travers les wilayas frontalières pour éradiquer la contrebande et générer des  emplois pour les jeunes ».  Il a proposé l’octroi d’une aide sociale directe aux personnes à faibles revenus et un programme de soutien au  logement et à la scolarisation.

Tahar Benbaïbèche, président du parti El Fadjr El Jadid, à Sétif : « Les prochaines élections sont différentes de toutes les précédentes en raison de la conjoncture actuelle du pays qui exige la mobilisation de tous et une vigilance extrême. Si ces élections se déroulent dans le calme et la sérénité, nous aurons garanti l’avenir de l’Algérie ». Selon lui, El Fadjr El Jadid accorde de l’intérêt, en priorité, à la santé, l’éducation et la sécurité.

Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA), à Sidi Moussa (Alger) : « Nous devons reconstruire l’économie nationale avec une vision nationale loin de toute recommandation étrangère. Il faut s’appuyer sur les ressources humaines nationales, contrôler le secteur privé et consolider le secteur public. Il faut éviter que des constructions se fassent sur les terres agricoles fertiles ». Il a appelé à libérer l’école et la culture algériennes de «  la domination de la culture française ».

Mohamed Said, président du Parti de la liberté et  de la justice (PLJ), à Béni Saf : « Il y a une démission collective,  la perte de confiance entre le gouvernement et les citoyens.  Cette situation de démission ne sert que les intérêts de ceux qui veulent  que la situation persiste. Le citoyen est le seul perdant. Nous devons voter pour opérer le changement ». Il a proposé l’application de la peine capitale contre les narcotrafiquants et les kidnappeurs d’enfants. Le RND a fait la même proposition.

Belkacem Salhi, Secrétaire général de l’Alliance  nationale républicaine (ANR), à In Salah : « Il est important de prendre soin de la communauté algérienne à l’étranger qui  compte de nombreuses compétences, leur donner l’opportunité de contribuer au développement de l’économie nationale et la construction de l’avenir du  pays ». L’avenir de l’Algérie est, selon lui, les Hauts-Plateaux et le Sud. « Il faut ouvrir la voie aux investisseurs et les soutenir, en particulier dans les régions du Sud aux grandes potentialités agricoles », a-t-il proposé.

Fillali Ghouini, président d’El Islah, à Tébessa : « la situation des libertés démocratiques, de la liberté syndicale et de la liberté d’expression était meilleure les années précédentes. Aujourd’hui, on remet en cause le droit d’accès des partis aux médias lourds, en dépit de la pluralité des chaînes de télévision privées ».

Mohamed Douibi, représentant de l’Union Enahda-El Adala- El Bina, à Tipaza : « Il ne faut pas impliquer l’armée, l’appareil judiciaire et les médias dans la politique. L’institution militaire assume pleinement ses missions constitutionnelles traditionnelles. Nous rejetons les allégations de certaines parties qui tentent d’impliquer l’institution militaire dans les affaires politiques à travers  des campagnes mensongères visant à tromper l’opinion publique en lui faisant croire que c’est l’Armée qui dirige les affaires du pays ».

Abdelwahab Derbal, président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), a indiqué, à Blida, que l’instance a adressé 372 notifications depuis la convocation du  corps électoral, jugeant ce nombre minime. Il a déploré le comportement de certains militants de partis «  qui ne respectent pas les sites qui sont réservés à leurs affiches, en se permettant d’empiéter sur les surfaces réservées aux  autres partis  ». « Nul n’est au-dessus de la loi, quelle que soit son appartenance politique », a-t-il dit.

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