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28.05.2017 à 14 H 14 • Mis à jour le 28.05.2017 à 14 H 17 • Temps de lecture : 1 minutes
Par La rédaction

A Al Hoceima, la population décrit un « climat oppressant »

Tensions

La situation demeure extrêmement fébrile dans tout le Rif alors que des manifestations avaient éclaté durant la nuit de samedi 27 mai dans plusieurs localités environnantes d'Al Hoceima et dans certains quartiers de la ville après la prière du tarawih.



Le calme est revenu au petit matin, mais selon des témoignages recueillis par Le Desk auprès de certains militants du hirak, les arrestations dans les rangs des manifestants continuent de se multiplier. Leur nombre, évalué à une quarantaine pour le moment par un collectif d'associations des droits de l'Homme (sections locales), n'a pas été précisé par les autorités depuis le premier communiqué du Procureur près la Cour d'Appel de la ville.



La presse évoque le transfert d'une vingtaine de jeunes vers le siège de la BNPJ à Casablanca. Une information confirmée par Le Desk auprès de proches qui évoquent "climat oppressant" après que des rafles aient touché "sans distinction des jeunes n'ayant commis aucun délit, ni de droit commun, ni à caractère politique", affirme Elmortada Lamrachen, un des manifestants les plus en vues sur les réseaux sociaux. Interrogé par Le Desk, celui-ci affirme que "l'ambiance est au rejet des méthodes employées par les autorités qui ont visé des personnes connues pour leur pacifisme, leur droiture et leur attachement au calme".


Des sit-in de protestations sont annoncées pour ce soir dans différentes villes et localités pour réclamer la libération des détenus. Deux appels lancés par l'association Attac Maroc pour des rassemblement à 22 heures dans le centre de Tanger et devant le Parlement à Rabat. "La population, hommes, femmes et jeunes, est fermement engagée à sortir tous les soirs jusqu'à la libération des personnes arrêtées. Le nombre ira grandissant si cette revendication n'est pas satisfaite. Il ne s'agit plus de la seule personne de Nasser Zafzafi (leader du hirak, aujourd'hui en cavale, ndlr), mais de l'ensemble des jeunes et moins jeunes touchés par la vague d'arrestations", ajoute Lmrachen.

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