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02.09.2021 à 12 H 41 • Mis à jour le 02.09.2021 à 12 H 56 • Temps de lecture : 1 minutes
Par La rédaction

Ex-présidents honnis du Raja, Boudrika et Hasbane s’affrontent pour un siège de député à Derb Sultan

Derb Sultan, quartier historique de Casablanca ayant connu la naissance du Raja Club Athletic (Raja) en 1949, verra le 8 septembre prochain s’affronter deux anciens présidents des Verts pour un siège de député. La confrontation aura lieu dans la circonscription d’Al-Fida-Mers Sultan, qui couvre Derb Sultan.


Mohamed Boudrika, à la tête du club entre 2012 et 2016, représentera le Rassemblement National des Indépendants (RNI), tandis que son successeur, Saïd Hasbane, président du club de 2016 à 2018, se présentera sous les couleurs de l’Union constitutionnelle (UC).


Pourtant, les deux hommes ne jouissent pas de la meilleure des réputations auprès des supporters du club. Boudrika, dont le mandat avait été marqué par une participation historique du club en Coupe du monde des clubs, couronnée par une finale perdue face aux Allemands du Bayern Munich, est perçu comme le principal responsable de la crise économique qui plombe le Raja depuis 2016.


Aujourd’hui, cinq ans après sa « fuite », Boudrika s’active en coulisses pour préparer un retour au Raja, dans un contexte de grogne des supporters envers la direction actuelle, menée par Rachid Andaloussi.


Hasbane, propulsé à la tête du Raja pour le sauver du naufrage financier, a quant à lui été chassé de son siège en 2018, suite à un important mouvement de protestation des ultras qui ont boycotté les matchs de l’équipe et protesté devant le siège du club pour demander son départ.


S’il s’agit d’un baptême de feu électoral pour Mohamed Boudrika, Saïd Hasbane possède une petite expérience comme élu local. Il avait été élu en 2009 président de l’arrondissement Al Fida-Ain Chock, sous le pavillon du Mouvement populaire (MP).


Sa présidence avait été marquée par une fronde des conseillers communaux, qui l’accusaient de dilapidation de deniers publics et de mauvaise gouvernance, avant de réussir à une voter une motion de retrait de confiance, en février 2014.

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