Le PJD annonce passer à l’opposition, démission collective du secrétariat général
Dans une déclaration à la presse, le PJD, qui a subi une défaite cinglante lors des élections générales du 8 septembre, a annoncé la démission collective de son secrétariat général et son passage, somme toute logique, dans l'opposition.
Le parti qui a dirigé la coalition gouvernementale durant une décennie est arrivé 8ème et n’a donc pas résisté à l’usure du pouvoir, ni au rouleau compresseur du RNI, mais aussi de l’Istiqlal et du PAM, perdant un certain nombre de fiefs, doublés d’échecs de ses cadors dans les grandes villes.
Le parti de la lampe a jugé sa chute d’« illogique » et d’« incompréhensible », compte tenu, a affirmé Slimane El Omrani, secrétaire général adjoint et numéro deux du parti face aux journalistes. Celui-ci a estimé que « la position du parti, son bilan au gouvernement ou au niveau de la gestion locale », tout comme « l’engouement des citoyens ou sa gestion aux affaires », ne cadrent pas avec cet échec.
Prenant acte de cette Berezina, la direction du PJD dit « assumer toute la défaite et ses conséquences », annonce la démission collective de son secrétariat général et lance un appel à la tenue d’un Conseil national d’urgence pour samedi prochain pour « évaluer la situation et prendre les décisions qui s’imposent ». En outre, El Omrani a indiqué qu’un Congrès national extraordinaire allait être organisé « dans les meilleurs délais »
La déclaration a été faite par le numéro deux du parti en présence de quelques figures de la formation partisane. Saâeddine El Otmani n'était pas présent.