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10.09.2021 à 17 H 02 • Mis à jour le 10.09.2021 à 17 H 11 • Temps de lecture : 2 minutes
Par La rédaction

Pour sa première sortie dans la presse, Akhannouch parle à un média français

Vainqueur à tous les étages du scrutin du 8 septembre, le président du RNI a préféré s’exprimer dans un média étranger, en l’occurrence L’Opinion.fr, le quotidien très ancré à droite en France, lancé en 2013 par Nicolas Beytout, ex-patron des Echos connu pour sa grande proximité avec le milieu des affaires. Ce média, à travers de nombreux articles, avait souvent fait l’apologie des positions « libérales » défendues par le parti d’Aziz Akhannouch, présenté d’ailleurs toujours en opposition, voire en confrontation directe avec les islamistes du PJD.


« Les élections du 8 septembre représentaient un enjeu stratégique pour le royaume après une décennie où le PJD a mené l’action gouvernementale », analyse le probable futur chef du gouvernement, selon le journal qui affirme qu’Akhannouch lui a « confié sa feuille de route », sans toutefois mentionner que l'interviewé a cumulé 14 ans à la tête du ministère de l'agriculture et de la pêche et participé aux mandats successifs du PJD...

 

Pour expliquer sa victoire, le président du RNI défend « le résultat du travail accompli lors des cinq dernières années par les structures d’un parti que nous avons profondément modernisé ».


« Ce fut une période difficile pendant laquelle nous avons été attaqués, malmenés par nos adversaires. Nous avons résisté, sans répondre aux invectives, en nous concentrant sur l’écoute des citoyens dans tout le territoire, puis sur l’élaboration de notre programme de campagne et ses déclinaisons locales », a ajouté Akhannouch.


Et de poursuivre pour justifier sa popularité : « Les Marocains aiment les personnes qui travaillent, qui réussissent car ils y voient des modèles d’ascension sociale. Ils n’aiment pas les injustices et les attaques gratuites. Et cela s’est traduit dans les urnes ».


Sur l’éventualité de composer avec le PJD malgré sa débâcle, Akhannouch répond : « Rien ne nous empêche de continuer à travailler avec les élus du PJD, dans le cadre des communes et des régions, là où il y a des compétences locales ».


Interrogé sur son futur éventuel rôle de chef de l’exécutif, celui-ci indique vouloir traduire la volonté royale sur le terrain se calant sur les orientations données par le Nouveau modèle de développement : « L’important n’est pas de savoir qui met en œuvre la politique, mais d’avoir le capital humain pour traduire son énergie, ses priorités, sa vision. Nous avons récemment défini un nouveau modèle de développement économique dans lequel se retrouvent toutes les grandes priorités du futur ».

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