
n°612.Comment le lobby israélien pousse le Maroc à suivre l’exemple des Emirats
Dans son dernier roman d’espionnage, The Paladin, l’influent journaliste américain David Ignatius décrit ce monde émergent où l’intrusion de la CIA dans le travail des journalistes traduit ce qu’on désigne aujourd’hui par la post-vérité. Un monde où les faits objectifs ont moins d’influence pour modeler l’opinion publique que les opinions qui servent à les travestir.
De manière paradoxale, sa dernière chronique du 14 août dans le Washington Post qui applaudit Trump pour avoir scellé le pacte d’Israël avec les Emirats, obéit à cette logique. Si Ignatius est l'un des commentateurs les mieux informés des affaires du Moyen-Orient, il est aussi réputé, depuis des années, à en être l’un des grands manipulateurs.
En 2012, Politico brossait justement de lui un portrait qui dévoile comment sa « machine à scoops » ne fonctionne que par des fuites orientées par la Maison Blanche. Glenn Greenwald, qui a publié les révélations d'Edward Snowden, l’a décrit comme « le porte-parole de la CIA au Washington Post », quand d’autres expliquaient qu’il était en quelque sorte tenu de « rendre heureux » ses sources pour obtenir ses informations et maintenir sa notoriété de journaliste initié.

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