n°363.Disparition de Khashoggi: pourquoi la diplomatie occidentale se tait
Pour un État qui veut signer un crime, il est difficile de faire plus transparent que d’assassiner la victime dans son propre consulat. L’Arabie saoudite a beau continuer de nier avoir fait disparaître le journaliste saoudien Jamal Khashoggi dans sa représentation diplomatique à Istanbul, tous les indices rassemblés jusqu’ici désignent le royaume comme responsable.
Meurtre, enlèvement ou homicide involontaire ? Rien n’est acquis, plus d’une semaine après que Khashoggi s’est volatilisé en pénétrant dans le consulat d’Arabie saoudite à Istanbul, malgré les nombreux éléments à charge fournis par la police et le gouvernement turcs. Dans un effort de transparence aussi inédit que curieux, qui laisse penser à une instrumentalisation de l’affaire par le pouvoir turc, plusieurs officiels ont contacté les médias internationaux pour leur offrir des images de vidéosurveillance et moult détails sur le déroulé du crime, laissant apparemment peu de place à l’ambiguïté.
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