S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk
En clair
Toutes les réponses aux questions essentielles de l’actu

Connectez-vous

Mot de passe oublié ?

Abonnez-vous !

Découvrez l'offre de lancement du Desk

60 DH
1 mois
Découvrir les offres
31.10.2018 à 11 H 26 • Mis à jour le 31.10.2018 à 13 H 54 • Temps de lecture : 15 minutes
Par

n°376.En Algérie, un cinquième mandat de Bouteflika n’est plus une blague

À six mois d’une présidentielle marquée par l’incertitude entourant son état de santé, Abdelaziz Bouteflika, qui n’a pas parlé aux Algériens depuis mai 2012, est poussé à se représenter. Il incarne pourtant un pouvoir à bout de souffle, qui plonge le pays dans une crise grave et profonde

C’est tout à la fois le tabou et la blague suprêmes en Algérie et au-delà. Abdelaziz Bouteflika, l’invisible président, cloué dans son palais médicalisé, et ponctuellement de sortie en fauteuil roulant et costume trois-pièces pour prouver au peuple qu’il respire encore, sera-t-il candidat à sa succession en avril 2019 ? À cette date, il aura 82 ans, dont 20 à la tête du pays, et sa mauvaise santé – objet de tant de spéculations depuis qu’elle a été fragilisée par un accident vasculaire cérébral en 2013 – ne devrait vraisemblablement pas s’être améliorée.


Djamel Ould Abbes, le secrétaire général du FLN (Front de libération nationale), le grand parti libérateur du colon français aujourd’hui courroie d’immobilisme d’un pouvoir gérontocratique, a assuré dimanche 28 octobre devant l’Assemblée nationale que oui, Abdelaziz Bouteflika, né le 2 mars 1937, briguerait bien un cinquième mandat et que très prochainement, sa candidature serait validée par le parti : « Je le dis en tant que secrétaire général du parti, le candidat du FLN pour l’élection présidentielle de 2019, c’est Abdelaziz Bouteflika. »


Voilà des mois qu’Ould Abbes, réputé proche de la présidence, répète partout son« souhait » ainsi que celui « des 700 000 » militants du FLN de voir Bouteflika « poursuivre son œuvre » après 2019. Mais cette fois, ses propos sans pincettes conditionnelles prêtent à confusion, emballant la machine médiatique, à l’étranger surtout, particulièrement en France, mais beaucoup moins en Algérie où le fatalisme et la résignation l’ont emporté depuis longtemps face à ce président vissé au pouvoir, plus perçu comme un vieillard en fin de vie que comme un homme d’État. Comme le remarque le site TSA, même le 20 heures de la télévision nationale algérienne, le grand canal officiel, n’a pas repris l’information.


Abonnez-vous pour continuer la lecture

à partir de 40 dh par mois

(facturé annuellement)

Choisir une offre

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.