n°418.«Fuite des cerveaux»: les non-dits de la communication de crise d’Atos au Maroc
« Opération damage control », écrit à juste titre Telquel.ma pour qualifier l’emballement d’Atos à vouloir étouffer une affaire qui manifestement écorne l’image du géant mondial des services numériques, soupçonné de s’adonner à la « fuite des cerveaux » au Maroc en profitant des mesures incitatives, tant fiscales qu’en matière d’emplois.
Acte 1 : Une annonce pour un job dating à l’adresse des ingénieurs marocains pour des postes à combler en France est lancée dans le plus grand des calmes sur Rekrute.com. La Toile s’enflamme, les autorités marocaines froncent les sourcils et la communauté digitale manque de s’étouffer. La polémique grossit sur les réseaux sociaux. Tous les carillons du siège français Atos se mettent à sonner…
Acte 2 : Atos annule l’évènement en invoquant dans un communiqué une « initiative, locale et isolée, immédiatement annulée par le groupe Atos dès qu’il en a pris connaissance ». Un simple « incident isolé qui n’avait rien à voir avec la stratégie du groupe Atos », renchérissait les relations publiques du groupe…
Acte 3 : L’affaire semble pliée. Le Desk mène alors la contre-enquête sur cet étrange dérapage dont la multinationale veut faire porter le chapeau à un lampiste, sans le nommer : Radouane Mabchour, le directeur de l’offshoring détaché de Paris, qui en pleine fournaise médiatique, a été prié de couper l’écoute…
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