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02.08.2019 à 19 H 34 • Mis à jour le 02.08.2019 à 19 H 34 • Temps de lecture : 9 minutes
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n°499.A Idlib en Syrie, l’agonie et le cynisme

Les bombardements de la dernière poche insoumise par Damas et Moscou poussent la population vers la frontière turque en prévision d’une offensive terrestre. Ankara pourrait limiter son soutien aux rebelles en échange d’un blanc-seing du régime syrien pour attaquer les Kurdes

Même si Damas ne l’a pas formellement annoncée, l’offensive du régime syrien, appuyée par l’aviation russe, contre la province d’Idlib, dernière grande enclave insoumise dans le nord-ouest de la Syrie, a largement commencé, mettant un terme définitif à la trêve négociée en septembre 2017 entre Ankara, parrain des groupes rebelles, et Moscou, principal soutien de Bachar al-Assad.


On le voit avec le pilonnage quasi quotidien par l’aviation et l’artillerie lourde auquel se livrent Damas et son allié russe sur la province et les zones adjacentes dans les régions voisines d’Alep, de Hama et de Lattaquié.


En trois mois, au moins 740 civils ont trouvé la mort et des milliers d’autres été blessés, selon un récent bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). « Les bombardements se concentrent sur les souks, les habitations, les cliniques et les centres de la défense civile », a ajouté l’ONG, ce qui a toujours été la stratégie du régime depuis le début de la guerre civile.


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