
n°902.La « faille inverse oblique » de Tizi N’Test qui a endeuillé le Maroc
Le Maroc est connu par la beauté époustouflante de ses paysages : littoral nord et façade atlantique à l’ouest, plaines et plateaux et surtout des massifs montagneux dont le plus spectaculaire est le Haut-Atlas. Mais pour les temps géologiques, cette jeune chaine dont le plus haut sommet, celui du Toubkal, culmine à près de 4 000 mètres est la résultante de forces titanesques qui s’opposent, se frictionnent sous la surface de la Terre dont la croute est fractionnée en plaques tectoniques.
Le pays repose sur la plaque africaine qui s’enfonce très lentement sous la plaque eurasienne, selon la célèbre théorie de la « dérive des continents » d’Alfred Wegener. En plus d’être à la limite de ces plaques, le Maroc est balafré par un tissu complexe de failles plus ou moins actives, dont de nombreuses traversent les montagnes du Haut Atlas : les principales étant celles de l’Atlas du Nord et celle de l’Atlas du Sud qui enserrent la province d’Al Haouz.
Les séismes correspondent à la libération de contraintes préalablement accumulées dans le sous-sol. En général, ils sont liés à un brusque mouvement relatif de deux compartiments rocheux de part et d’autre d’un plan de faille. On parle de « rupture » de la faille. Il existe plusieurs types de failles selon le mode de déplacement des deux compartiments rocheux l’un par rapport à l’autre, et l’orientation du plan de la faille. Celles-ci sont communes dans les zones montagneuses, où les montagnes continuent de croître, ce qui est le cas de la chaîne de l’Atlas.

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