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08.06.2018 à 22 H 10 • Mis à jour le 08.06.2018 à 22 H 10 • Temps de lecture : 7 minutes
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n°315.La Jordanie coincée par la nouvelle donne moyen-orientale

Derrière les manifestations de ces derniers jours contre un plan de réformes fiscales et économiques se cache un risque plus profond pour le royaume hachémite : celui d’être abandonné par ses puissants parrains, qui permettent au pays de rester à flot

La Jordanie fait partie des pays « coincés ». Elle est coincée entre des voisins belliqueux, coincée entre une jeunesse pléthorique et dynamique, et une vieille classe politique, coincée entre démocratie et monarchie, coincée entre des citoyens pauvres et des réfugiés qui le sont encore plus, coincée par une aide internationale sujette à conditions…


Comme tous les pays qui se trouvent dans cette situation, les points de tension, s’ils ne sont pas résolus, finissent par craquer. Lors des « Printemps arabes » de 2011, une partie des Jordaniens étaient descendus dans la rue avec les mêmes revendications que leurs voisins du Maghreb et du Moyen-Orient, demandant davantage de démocratie, de politiques sociales, d’emplois, et moins de corruption et de népotisme. Mais, contrairement aux autres pays de la région, la Jordanie n’avait basculé ni dans le chaos, ni dans l’étouffement des revendications. Le roi Abdallah, qui demeure populaire, était parvenu à faire retomber les tensions par une série de réformes politiques et constitutionnelles.

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