S'abonner
Se connecter
logo du site ledesk
En clair
Toutes les réponses aux questions essentielles de l’actu

Connectez-vous

Mot de passe oublié ?

Abonnez-vous !

Découvrez l'offre de lancement du Desk

60 DH
1 mois
Découvrir les offres
09.02.2023 à 14 H 24 • Mis à jour le 09.02.2023 à 17 H 55 • Temps de lecture : 4 minutes
Par

n°849.Pourquoi le Maroc ne coopère pas contre le transbordement de pétrole russe en mer d’Alboran

Pour contourner les sanctions internationales, la Russie a jeté son dévolu sur la zone maritime au statut litigieux située au large de l’enclave espagnole de Ceuta pour y opérer le transfert de son pétrole de tanker à tanker à destination de la Chine et de l’Inde. Madrid fait pression pour l’en empêcher, tandis que le Maroc, demeurant neutre, importe de plus en plus de diésel russe

Comprise entre la péninsule ibérique au nord, le Maghreb au sud et le détroit de Gibraltar à l'ouest, la mer d'Alboran représente la partie la plus occidentale de la Méditerranée. Un lieu idéal qui fait face à l’enclave espagnole de Ceuta pour les Russes pour y opérer le transfert de son pétrole de tanker à tanker (ship to ship). Et surtout un subterfuge avec lequel le Kremlin exporte du brut vers la Chine et l'Inde en évitant l'impact des sanctions de l'Union européenne.


Face à l'imminence de nouvelles sanctions énergétiques, la Russie a commencé à chercher des routes et des marchés alternatifs - Chine et Inde - vers lesquels exporter son pétrole que les Européens, à l'exception de la Bulgarie, qui bénéficie d'une dérogation, ont cessé de lui acheter. « Des pétroliers de grande capacité (Very Large Crude Carrier) sont situés au large de Ceuta offrant une protection contre le vent et les vagues dominants dans l'Atlantique », écrivait le 25 janvier Armen Azizian du cabinet de conseil britannique Vortexa, dédié aux marchés de l'énergie.

Abonnez-vous pour continuer la lecture

à partir de 40 dh par mois

(facturé annuellement)

Choisir une offre

©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite.