
n°796.Sahara : Comment le Maroc peut convertir l’Angola à sa cause
La réélection de João Lourenço à la présidence de l’Angola, le 24 août dernier, n’a pas été une surprise. En revanche, la marge minuscule de sa victoire, 51,17 % contre 43,95 % pour le premier parti d’opposition, l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (Unita), laisse entendre une transformation de la perception par la société angolaise de l’establishment politique, héritier de la guerre d’indépendance.
C’est dans ce contexte que le chef du gouvernement Aziz Akhannouch s’est déplacé à Luanda pour y rencontrer Lourenço, lors de son investiture à laquelle a été invité Brahim Ghali, chef du Polisario. Espérait-il sans doute arracher un changement de posture de l’Angola sur la question du Sahara occidental - Luanda est un allié historique du mouvement séparatiste accueilli, financé, armé et soutenu par Alger et celui-ci y possède depuis longtemps une représentation diplomatique -, dans un remake du coup opéré par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, à Nairobi.

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