
n°735.Troisième mandat à l’USFP : assailli par les critiques, Driss Lachgar tente de se justifier
Un « hold-up », un « détournement des lois », une « prise otage d’un parti historique »… Une avalanche de critiques s’abat sur Driss Lachgar. Et pour cause, le Conseil national de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) a approuvé le 18 décembre des amendements du règlement intérieur du parti sur les modalités d’organisation du congrès national et l’élection du Premier secrétaire du parti, lesquels ouvrent désormais la voie à Lachgar pour un troisième mandat, lui qui a jusqu’ici juré la main sur le cœur qu’il ne se présenterait pas à sa propre succession.
« Il est en train de tuer l’USFP », nous lance d’emblée Mohamed Boubekri, un des cinq candidats à la tête du parti de la rose, au même titre que Abdelkrim Benatiq, Hasna Abouzaid, Tarik Sellam, Chokrane Amam et Abdelmajid Moumer. « Quand je lui ai dit que je me portais candidat, il m’a demandé pourquoi. À quoi j’ai répondu que je voulais apporter du changement. Sa réponse : ‘’Pourtant, le parti est bien tenu’’. Je lui ai dit que c’était sa lecture », témoigne-t-il.

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