logo du site ledesk
En continu
Les dernières informations en temps réel

Connectez-vous

Mot de passe oublié ?

Abonnez-vous !

Découvrez l'offre de lancement du Desk

60 DH
1 mois
Découvrir les offres
31.01.2023 à 12 H 10 • Mis à jour le 31.01.2023 à 12 H 57 • Temps de lecture : 2 minutes
Par
Justice

Corruption à l’Europarlement: l’immunité de Tarabella et Cozzolino levée

La commission des affaires juridiques du Parlement européen a voté ce mardi en faveur de la levée de l'immunité parlementaire des eurodéputés italien et belge Andrea Cozzolino et Marc Tarabella, en marge de l'enquête belge sur le scandale du réseau de corruption qui agite le Parlement européen, apprend-on de l'agence de presse espagnole EFE.


« Dans la journée, nous connaîtrons les arguments de la commission qui justifient la décision de la levée de l'immunité parlementaire, une procédure qui a été menée en un temps record », a expliqué, à la sortie du vote, l'eurodéputée française Manon Aubry, également autrice des rapports en faveur de la levée d’immunité des deux élus.


Cette décision « ne s'applique qu'à ce processus judiciaire et n'impliquerait pas de changement dans le statut des députés belge et italien en tant que députés européens », a-t-elle poursuivi.


Par ailleurs, dans un tweet partagé ce mardi matin, l'eurodéputée française a tenu à préciser que « la justice avance. Malheureusement, le Parlement n’est pas aussi efficace pour adopter les réformes contre la corruption ».




Ce premier feu vert devra être confirmé jeudi à partir de 11 heures, par un vote en session plénière qui se tiendra les 1er et 2 février à Bruxelles, fait-on savoir.


Rappelons que le 16 janvier dernier, le Parlement européen avait lancé la procédure de levée de l’immunité parlementaire d' Andrea Cozzolino et Marc Tarabella. Une décision qui fait suite au lancement par la présidente de l'institiuion, Roberta Metsola, d' « une procédure d’urgence ».


Quelques jours plus tard, Cozzolino avait démissionné de son poste de président de la délégation parlementaire travaillant avec la région du Maghreb – qui comprend le Maroc – et de membre d’un comité chargé d’enquêter sur l’utilisation abusive des logiciels de surveillance par le gouvernement.


Comme nous le rapportions précédemment, Cozzolino et Tarabella – qui était vice-président d’une délégation chargée des relations avec la « péninsule arabe », y compris avec le Qatar – nient toujours avoir joué un quelconque rôle dans cette affaire de corruption.


Quant à Pier Antonio Panzeri, une autre figure centrale du QatarGate et du MarocGate, et ancien eurodéputé italien, celui-ci a reconnu avoir participé « à une organisation criminelle » et à des actes corruption en lien avec le Maroc. Il a par ailleurs signé un accord de repenti, s'engageant ainsi « à faire des déclarations substantielles, révélatrices, sincères et complètes concernant la participation de tiers et, le cas échéant, de sa propre participation ».


©️ Copyright Pulse Media. Tous droits réservés.
Reproduction et diffusions interdites (photocopies, intranet, web, messageries, newsletters, outils de veille) sans autorisation écrite
Par
Revenir au direct