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15.06.2022 à 11 H 25 • Mis à jour le 15.06.2022 à 12 H 24 • Temps de lecture : 1 minutes
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Cyber-espionnage

Pegasus : Le CNI espagnol écarte l’hypothèse d’un « chantage » du Maroc

Le Renseignement espagnol a exclu la thèse prétendant que le Maroc ait exercé des pressions politiques sur Madrid suite à un hypothétique accès à des informations sensibles sur le téléphone de Pedro Sánchez par le biais du logiciel espion israélien Pegasus

Le Centre national de renseignement espagnol (CNI) a écarté l'hypothèse selon laquelle le Maroc aurait pu être à l'origine d'un moyen de pression via le cyber-espionnage du téléphone portable de Pedro Sánchez, président du gouvernement espagnol, apprend-on du média ibère El Confidencial. 


Après inspection des téléphones, le CNI a assuré qu'aucune erreur n'a été commise en ce qui concerne leur sécurisation. Les services de renseignements ajoutent qu'à plusieurs reprises, « les ministres nous ont régulièrement fourni leurs téléphones pour les nettoyer ». 


Cependant, les sources non désignées d'El Confidencial persistent à dire que l'implication supposée du Maroc, jugée «  tout à fait plausible », ne sera jamais officiellement reconnue par aucune des parties.


Alors que des rapports du CNI avaient prétendu que le Maroc avait fait pression sur l'Espagne pour qu'il change de position dans le dossier du Sahara, El Confidencial rappelle que des doutes de chantage de la part du Maroc planaient autour de l'affaire Pegasus. Une thèse, véhiculée par certains milieux politiques ibères, mais cependant écartée par Madrid, car inconsistante, selon des sources espagnoles consultées par Le Desk.


L'enquête est néanmoins toujours ouverte, le CNI a été autorisé à aider le juge chargé de l'affaire, de même que l'ancienne directrice des renseignements, Paz Esteban, qui avait été limogée après avoir avoué l'espionnage de 18 indépendantistes catalans par le biais du logiciel-espion Pegasus.


De son côté, le Parlement européen a décidé de mener sa propre enquête, après une demande de Jordi Cañas, député du parti Ciudadanos.


Pour rappel, plusieurs membres de l'Exécutif espagnol avaient demandé de ne pas spéculer sur l'implication supposée du Maroc dans cette affaire, à l'instar du ministre de l'Intérieur, Fernando Grande-Marlaska ou encore le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares.

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