Inquiétudes à Washington et Londres après l’attaque russe sur une centrale nucléaire ukrainienne
Le président américain a « exhorté la Russie à cesser ses activités militaires dans la zone et permettre aux pompiers et services de secours d’accéder au site » de la centrale, précise dans un communiqué la Maison Blanche, dont un haut responsable a noté que rien n’indiquait pour l’instant des « niveaux élevés de radiations ».
Le secrétaire américain à l'énergie, Jennifer Granholm, a déclaré que son département a activé son équipe d'intervention en cas d'incident nucléaire et surveille les événements à la centrale nucléaire d'Ukraine.
I just spoke with Ukraine’s energy minister about the situation at the Zaphorizhizia nuclear plant. Russian military operations near the plant are reckless and must cease. 1/
— Secretary Jennifer Granholm (@SecGranholm) March 4, 2022
Auparavant, selon les secours ukrainiens, les troupes russes empêchent les pompiers d’accéder au site. « L’envahisseur n’autorise pas les unités des secours publics ukrainiens à entamer l’extinction de l’incendie », précisent les secours ukrainiens dans un communiqué publié sur Facebook, précisant que le sinistre touchait un « bâtiment pour les formations » et qu’un seul des six réacteurs de la centrale fonctionnait actuellement.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) précise, de son côté, que « le personnel de la centrale prend des mesures » pour circonscrire l’incendie.
IAEA puts its Incident and Emergency Centre (@IAEAIEC) in full 24/7 response mode due to serious situation at #Zaporizhzhia Nuclear Power Plant in #Ukraine.
— IAEA - International Atomic Energy Agency (@iaeaorg) March 4, 2022
De son côté, Boris Johnson demande une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU.
« Les actions téméraires » de Poutine peuvent « menacer directement la sécurité de toute l’Europe » , selon le premier ministre britannique.