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12.10.2023 à 01 H 17 • Mis à jour le 12.10.2023 à 09 H 14 • Temps de lecture : 11 minutes
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n°910.Affaire des « 16 aveuglés du 20 août »: la SMO met en cause la responsabilité médicale

La Société marocaine d'ophtalmologie (SMO) a réagi suite à l'incident concernant les 16 patients ayant perdu la vue après une injection d'Avastin à l'hôpital 20 août 1953 de Casablanca. En tentant de défendre les ophtalmologues, la SMO a présenté des arguments pouvant les mettre davantage en cause. Les détails

Comme nous le rapportions, 16 patients ont perdu la vue après avoir reçu une injection intravitréenne d’Avastin, un médicament non autorisé en ophtalmologie, à l’hôpital 20 août 1953, relevant du Centre hospitalo-universitaire (CHU) Ibn Rochd de Casablanca.


Suite à cet incident qui remonte au 19 septembre dernier, la Société marocaine d’ophtalmologie (SMO) a finalement rompu le silence. Dans un communiqué diffusé ce mercredi 11 octobre, la SMO a pris position et défend les ophtalmologues qui emploient ce traitement pour des pathologies telles que « l’œdème maculaire diabétique, la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) avec complication de néovaisseaux choroïdiens et les occlusions veineuses rétiniennes ». Cette réaction, bien que visant à apporter des « précisions afin d'éclairer la population et rassurer les patients faisant fréquemment appel à ce traitement », semble tardive face à l'urgence de la situation et aux inquiétudes croissantes des patients.


Comminiqué de presse de la Société marocaine d'ophtalmologie.


La SMO a précisé que l'Avastin, dont le principe actif est le Bevacizumab, « n’est pas un médicament illégal. C’est un produit utilisé depuis de nombreuses années dans le traitement de certains cancers avec autorisation de mise sur le marché marocain délivrée par le ministère de la Santé pour cet usage ».


Un postulat qui revêt une apparence de vérité sous divers angles : ce médicament est en vente dans les pharmacies pour un usage exclusif en milieu hospitalier. Ceci dit, il a reçu une autorisation de mise sur le marché marocain (AMM). Cependant, c’est son application en ophtalmologie, par injection intravitréenne, qui se trouve être « hors cadre légal » puisque l’AMM, octroyé par la Direction des médicaments et de la pharmacie (DMP), dépendant du ministère de la Santé et de la Protection sociale, ne couvre que l'usage de ce médicament pour le traitement de certains cancers.

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